Publié le 5 Sep 2019 - 17:51

Afrique du Sud

 

Les condamnations de pays africains tombent, après les actes xénophobes dont sont victimes leurs ressortissants. Le gouvernement nigérian a condamné les attaques contre ses ressortissants, mardi. Le président Muhammadu Buhari a d’ailleurs dépêché un envoyé spécial en Afrique du Sud.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a également condamné ces violences. Selon Rfi, plusieurs pays auraient aussi décidé de boycotter le Forum économique mondial sur l’Afrique, qui s’ouvre ce mercredi au Cap, comme la République démocratique du Congo, le Malawi ou le Rwanda.

Deux voisins de l’Afrique du Sud - le Botswana et le Lesotho - ont également mis en garde leurs ressortissants voyageant en Afrique du Sud. Les condamnations sont d’autant plus fortes que le phénomène de xénophobie n’est pas nouveau dans ce pays qui accueille des millions de ressortissants de tout le continent.

Et c’est la grande question : s’agit-il d’actes criminels et spontanés, comme l’affirme la police, ou d’actes xénophobe, organisés, planifiés ? Depuis le week-end dernier, des scènes de pillage éclatent dans le centre de Johannesburg et en périphérie. Les commerces détenus par des non Sud-Africains sont pillés, incendiés et cinq morts sont, pour le moment, à déplorer. De leur côté, les pays africains réagissent.

 

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