Publié le 6 Sep 2019 - 14:28

Afrique du Sud

 

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a jugé, mardi, ces violences ‘’inacceptables’’. Une réaction tardive, selon des organisations de défense de Droits de l’homme.

Sur twitter, le président de la Commission de l’Union africaine (Ua), Moussa Faki Mahamat, a condamné ‘’avec la plus grande fermeté les actes de violence commis en Afrique du Sud contre les ressortissants de pays africains incluant le pillage et la destruction de leurs bien’’.

Tout en saluant les mesures déjà prises par les autorités sud-africaines, notamment les arrestations de certains criminels’’, le président Faki a appelé, dans un communiqué, ‘’à ce que des mesures préventives soient prises pour protéger la vie des personnes et leurs biens, veiller à ce que les auteurs de ces actes soient traduits en justice et que des réparations soient accordées aux victimes’’.

Le président a réitéré ‘’l’engagement continu de la Commission de l’Union africaine à travailler avec le gouvernement sud-africain, pour s’attaquer aux causes profondes de ces actes afin de promouvoir la paix, la concorde et la solidarité africaine’’.  

L’Afrique du Sud, première puissance industrielle du continent, est souvent en proie à des violences xénophobes exacerbées par le chômage et la pauvreté. Ces violences ont fait 7 morts en 2015, à Johannesburg et à Durban, et 62 morts en 2008 dans tout le pays.

 

 

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