Publié le 26 Sep 2020 - 03:37
AG CHAMBRE DE COMMERCE

Moustapha Cissé Lo plaide pour l’augmentation du budget

 

Le budget de la Chambre de commerce de Diourbel a été examiné, lors de l’Assemblée générale tenue dans les locaux de ladite chambre. Une occasion pour son président de plaider pour une hausse des budgets des chambres, mais aussi leur renouvellement.

 

‘’Les chambres de commerce sont fragiles. On demande au ministère des Finances une augmentation des moyens. On en a besoin pour faire fonctionner les chambres. Vingt-neuf millions, cela ne suffit même pas pour payer le salaire du président. Et si on ajoute à cela le paiement du personnel, le courant et aller en mission, alors qu’il n’y a pas de travail, cela va poser problème’’, a déclaré, hier, Moustapha Cissé Lo.

Il présidait l’Assemblée générale ordinaire de vote du budget 2020 et d'adoption des comptes définitifs de l'année 2019. Le budget de fonctionnement, pour l’année 2020, est fixé à 39 millions. En 2019, l’Etat a versé une ristourne de 29 246 472 F, qui représente le montant que le ministère des Finances a alloué à la chambre. Pour ce qui est de la subvention du Cosec (Conseil sénégalais des chargeurs), il   était prévu, en 2019, par la chambre, de recevoir une subvention sous forme d’appui budgétaire de 10 000 000 F CFA.

Le point principal de cette assemblée générale consistait à régler le problème du financement alloué par le Cosec pour la construction d’une nouvelle chambre à hauteur de 100 millions F CFA.

Interpellé sur la question, Bassirou Mbacké Ndiaye, Vice-Président de la Chambre de commerce, a révélé : ‘’On attend la venue d’un expert en bâtiment pour expertiser le bâtiment actuel. On ne savait pas quelles étaient les modalités d’utilisation de cet argent. Maintenant, le Cosec dit qu’il ne construit plus de bâtiment clé en main. Il préfère responsabiliser la chambre, lui allouer une subvention et la chambre elle-même fait sa construction.’’

Durant cette assemblée générale, le président Moustapha Cissé Lo a demandé à réfléchir pour l’organisation rapide des élections des chambres de commerce. ‘’J’en ai parlé au président. Mais on dirait qu’il esquive la question, à chaque fois que je lui en parle. Il me dit : ‘Vos histoires de chambres de commerce là...’ Mais lorsqu’il y a un problème, il faut qu’on le règle. On va vers une réforme ou on continue de faire comme on faisait avant. Mais il faut aller à des élections, parce que les mandats sont longs. Il faut que l’on discute pour remplacer les membres du bureau. Il y a beaucoup de membres qui manquent dans le bureau ; il y a des membres titulaires qui sont décédés’’.

Boucar Aliou Diallo

Section: