Publié le 14 Aug 2020 - 12:53
AGRICULTURE A MATAM

Une plateforme multi-acteurs pour booster les rendements

 

Pour une meilleure maitrise de l’eau dans l’optique de développer l’agriculture, le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel a procédé, avant-hier, à l’installation de la plateforme multi-acteurs dans la région de Matam.

 

Une nouvelle ère s’ouvre pour l’agriculture à Matam. Avant-hier, sous la présidence du gouverneur de la région, une plateforme multi-acteurs a été mise en place, avec l’appui du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (Pariis). Ce projet, informe le communiqué, compte s’appuyer sur la mobilisation de tous les acteurs pour aider les agriculteurs à la maitrise l’eau.

Directeur régional du Développement rural, Abdoulaye Camara déclare : ‘’Le principal grief qu’on faisait aux projets, c’est le manque de capitalisation et de pérennisation des acquis. Nous constatons que le projet est là, les choses fonctionnent. Mais dès que le projet prend fin, nous avons du mal à sentir son impact. C’est la raison pour laquelle je salue cette approche consistant à mettre en place une plateforme multi-acteurs. Ce qui permet d’abord de capitaliser ce qui a été fait par d’autres projets, mais aussi de capitaliser ses propres réalisations.’’

Selon lui, cette approche va permettre d’avoir une vue assez large des expériences d’irrigation dans la région et au-delà. ‘’Cette plateforme va être installée dans toutes les régions où intervient le Pariis. Ce qu’il faut saluer, c’est également la démarche inclusive. Non seulement, il y a les organisations des producteurs, les démembrements de l’Etat, les sociétés de développement. Ainsi, on pourra identifier les bonnes pratiques, mais aussi les contraintes auxquelles font face les agriculteurs’’.

A en croire M. Camara, beaucoup de contraintes s’érigent généralement contre les projets d’irrigation. L’une des principales, c’est la dégradation rapide des aménagements. Toutefois, pas mal d’innovations ont été initiées dans l’optique d’optimiser l’utilisation de l’eau, mais aussi les rendements des paysans.

Embouchant la même trompette, le gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt, a insisté sur une synergie des acteurs pour relever les défis de l’agriculture. ‘’Si on veut œuvrer au développement de la région, il faut nécessairement s’appuyer sur l’agriculture. Et pour faire de l’agriculture un véritable levier de développement, il nous faut nécessairement maitriser l’eau. C’est fondamental. Et c’est pourquoi nous apprécions à sa juste valeur l’intervention du Pariis qui veut mettre l’accent sur une bonne mobilisation des eaux pluviales et des eaux de surface’’.

Selon lui, il est appréciable que l’organisation régionale puisse se joindre à d’autres entités qui l’ont devancée dans la zone, pour travailler ensemble dans l’intérêt des populations. D’après le communiqué, l’objectif de développement du Pariis consiste à améliorer la capacité des parties prenantes à développer et à gérer l’irrigation et à accroître les superficies irriguées en suivant une approche régionale basée sur les ‘’solutions’’ dans les pays participants. ‘’Le projet visera à institutionnaliser les solutions d’irrigation élaborées par les six pays en vue d’assurer la capitalisation des connaissances acquises et garantir la durabilité de l'approche au-delà de la durée de vie du projet’’, indique le document de présentation. A terme, il s’agira d’aider les paysans à cultiver la terre 12 mois/12 et ne plus dépendre de la pluie. 

MOR AMAR

 

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