Publié le 27 Jun 2020 - 11:02
APRES LA SORTIE DU SAMES

Les précisions de l’Anacmu

 

Réponse du berger à la bergère. Suite au communiqué de la section Sames de l’Agence nationale pour la couverture maladie universelle (Anacmu) déplorant des blocages dans l’application du décret instituant l’Indemnité de représentation médicale (IRM), la Direction générale de ladite agence précise à ce propos qu’’’elle ne ménagera aucun effort à travailler dans le sens d’améliorer la situation des agents concernés’’.

Elle annonce qu’elle a rencontré les responsables de la section Sames et même du représentant national auprès de qui elle s’est ‘’engagée’’ à trouver un consensus autour de cette question. Sur les autres points soulevés, la Direction générale de l’Anacmu se félicite du déménagement des Almadies à Sacré-Cœur 3, ‘’qui permet à l’Anacmu de faire des économies de 40 millions de F CFA l’année’’.

En outre, elle indique avoir instruit tous les services régionaux ‘’de réduire drastiquement leurs charges locatives pour rationaliser davantage les dépenses’’, conformément au souhait exprimé par le Conseil de surveillance. Selon la Direction générale de l’Anacmu, ces mesures devraient également permettre à l’agence ‘’de faire des économies de plus de 30 millions par an’’.

Ainsi, elle dit être ‘’étonnée’’ des affirmations ‘’gratuites’’, selon lesquelles une supposée augmentation de salaire a été accordée à une catégorie d’agents. A l’état actuel, ‘’l’Anacmu n’a accordé et n’est disposée à accorder aucune augmentation de salaire à une quelconque catégorie de travailleurs. Même le projet d’accord d’établissement négocié avec les délégués du personnel à cet effet, n’a encore fait l’objet d’une validation’’, a souligné la direction générale dans un communiqué reçu, hier, à ‘’EnQuête’’. Par ailleurs, elle appelle à la ‘’sérénité des membres de la section Sames locale’’ et les invite à ‘’se concentrer sur l’essentiel’’.

La section Sames de l’Anacmu, entre autres griefs, déplore une détérioration des conditions de travail à cause du directeur général de l’Anacmu. ‘’Ce dernier aurait procédé à ‘’un déménagement hasardeux dont personne ne connait l’utilité, un nouveau recrutement de personnels dont lui seul comprend leur rôle dans l’agence et une augmentation de salaire pour une certaine catégorie. Ceci contraste avec son aveu sur le faible niveau de rémunération du corps des médecins. Au même moment, il refuse de payer l’Indemnité de représentation médicale (IRM) octroyée par le décret n°2018-1411 du 1er août 2018 au corps des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes de la Fonction publique et assimilés, en prenant comme prétexte l’avis du Conseil de surveillance’’.

 

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