Publié le 29 Oct 2019 - 15:51

Attentat France

 

Hier, aux environs de 15 h 20 mn, ‘’un homme a tenté d’incendier la porte de la mosquée de Bayonne. Surpris dans sa tentative par deux personnes, l’homme leur a tiré dessus. L’individu, en repartant, a incendié un véhicule automobile’’, informe dans un communiqué de presse le préfet des Pyrénées-Atlantiques. ‘’Les deux hommes, gravement blessés par balle, âgés de 74 et 78 ans, ont été évacués vers le centre hospitalier de Bayonne’’, ajoute-t-on. Très rapidement, l’auteur des faits a été arrêté par la police nationale française chez lui, dans les Landes.

Le suspect est âgé de 84 ans et est un ancien candidat du Front national. En 2015, en effet, il s’était présenté aux élections de Canton de Seignanx. Il avait alors obtenu 17 % des voix. Il s’appelle Claude Sinké et aurait reconnu les faits.  Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national (ex Front national) Marine Le Pen a posté : ‘’L’attentat commis contre la mosquée de Bayonne est un acte inqualifiable, absolument contraire à toutes les valeurs portées par notre mouvement. Ces crimes doivent être traités avec la sévérité la plus totale.’’

Le président de la République de France, Emmanuel Macron, a également réagi via son compte Twitter. ‘’Je condamne avec fermeté l’attaque odieuse perpétrée devant la mosquée de Bayonne. J'adresse mes pensées aux victimes. La République ne tolérera jamais la haine. Tout sera mis en œuvre pour punir les auteurs et protéger nos compatriotes de confession musulmane. Je m’y engage’’, a assuré M. Macron. Pour l’homme politique français Jean-Luc Mélenchon, ce qui est arrivé était prévisible. En effet, cette situation serait la consécutive à l’islamophobie notée dernièrement en France.

‘’Le harcèlement contre les musulmans a produit son effet. Un fou a tiré devant une mosquée. Maintenant ça suffit ! La responsabilité de chacun est engagée. Les paroles publiques doivent cesser d'encourager la haine’’, a-t-il écrit sur Twitter. Pour le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, ‘’frapper une mosquée, viser nos compatriotes musulmans, c’est la communauté nationale toute entière qui est attaquée. Ne laissons pas les extrémistes de tous bords nous diviser : faisons bloc’’.

 

 

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