Publié le 13 Oct 2020 - 19:23
BASKET - NBA

Les Los Angeles Lakers champions 2019-2020

 

Les Los Angeles Lakers ont largement dominé le Miami Heat (106-93), dimanche dans le match 6 de la finale et ont été sacrés champions NBA pour la 17e fois de leur histoire. LeBron James a été désigné MVP des finales.

 

Les Los Angeles Lakers sont devenus champions NBA pour la 17e fois de l'histoire de la franchise, dimanche soir à Orlando, égalant les Boston Celtics au sommet des classements. Ils ont assuré ce titre avec la manière, corrigeant le Miami Heat (106-93) lors du match 6 et remportant la série quatre victoires à deux. Tout était joué avant même la mi-temps que les Lakers ont atteinte avec 28 points d'avance (64-36), le deuxième plus gros écart à la pause de toute l'histoire de la NBA dans un match de finale.

Le Heat a-t-il été rattrapé par la fatigue, Jimmy Butler (auteur de 12 points) en tête, se laissant déborder par la puissance de son adversaire ? Ou alors est-ce le coup tactique tenté par Frank Vogel, de sortir Dwight Howard du cinq de départ au profit d'Alex Caruso, replaçant Anthony Davis au plus près du cercle, qui a tout changé ?

Une démonstration dès la première période

Toujours est-il que la rencontre a tourné à la démonstration de force pour Los Angeles. Miami a tenté de s'accrocher pendant un quart-temps (28-20, 12e), avant que les Lakers ne passent la vitesse supérieure, en puissance, omniprésents dans la raquette, plus adroits, plus vifs, quasiment toujours les premiers sur le ballon. Quatre joueurs ''angelenos'' ont dépassé la barre des dix points marqués avant même la pause : Davis et Kentavious Caldwell-Pope (15 points chacun), Rajon Rondo (13 sur ses 19 au total) et LeBron James (11).

Le Rondo du deuxième quart-temps n'avait pas grand-chose à envier à celui du titre des Boston Celtics en 2008. Le meneur remplaçant est apparu sur un nuage, réussissant ses six premiers tirs, orchestrant parfaitement un jeu tourné vers l'intérieur. Les Lakers ont marqué 34 points dans la peinture dans les vingt-quatre premières minutes. Le tout en évitant de tomber dans leur travers habituel, les pertes de balle (seulement 5 contre 9 pour Miami, toujours sur le premier acte).

James, premier joueur sacré MVP de la finale avec trois équipes

Quand Caldwell-Pope a rentré un panier complètement fou en déséquilibre et en obtenant la faute (49-32, 20e), le match a semblé quasiment terminé. Sentiment confirmé quatre minutes plus tard, l'écart atteignant 30 points (64-34). Malgré le retour de Goran Dragic (pied gauche), Miami s'est montré incapable de trouver des espaces dans la défense étouffante des Lakers.

Sans réel enjeu, l'écart ne descendant sous les 20 points que dans les deux dernières minutes, la deuxième période a surtout permis à LeBron James d'enregistrer le onzième triple-double de sa carrière en finale NBA (un record devant Magic Johnson, 8) avec 28 points, 14 rebonds et 10 passes décisives.

Quelques minutes après la sirène finale, il a été élu MVP de la finale, devenant le tout premier joueur à remporter ce trophée avec trois équipes différentes (Miami en 2012 et 2013, Cleveland en 2016). La saison NBA 2019-2020, interrompue par la pandémie de coronavirus puis terminée dans une bulle à DisneyWorld, également marquée par la mort de Kobe Bryant (le 26 janvier), avant que sa franchise ne triomphe pour la première fois depuis 2010, est assurée de rester gravée dans les mémoires à plus d'un titre.

REACTIONS

LEBRON JAMES (AILIER DES LOS ANGELES LAKERS, MVP DE LA FINALE)

‘’Je veux qu'on me respecte’’

‘’Ça veut dire beaucoup de représenter cette franchise. J'avais dit à Jeanie (Buss, la propriétaire), quand je suis arrivé, que j'allais ramener cette équipe là où elle devait être. Son père (Jerry, décédé en 2013) l'avait fait pendant tellement d'années et elle a pris la suite. C'est un sentiment incroyable de faire partie d'une telle franchise. On veut juste qu'on nous respecte. Rob (Pelinka, le manager général) veut qu'on le respecte. Coach (Frank) Vogel veut qu'on le respecte. Le club et les fans veulent qu'on les respecte. Et je veux qu'on me respecte, aussi. Ce que je peux faire, c'est m'impliquer, me mettre en position d'être là pour mes coéquipiers. Je n'ai jamais manqué un match de play-offs, donc c'est ce que je peux faire de mieux, être disponible pour eux. On n'a pas d'ego dans cette équipe, on veut le meilleur chaque jour, sur le terrain et en dehors.’’


JIMMY BUTLER (AILIER DU MIAMI HEAT)

‘’Je suis fier’’

‘’C'est dur parce que c'était spécial pour nous. On aime vraiment jouer ensemble, être ensemble. Je suis vraiment reconnaissant d'avoir eu l'opportunité de le faire. Bien sûr, personne n'aime perdre, mais on s'est battus toute l'année. On a connu des hauts, des bas, mais on est restés ensemble. C'est ça qui compte. Je ne sais pas ce que l'année prochaine va nous réserver, mais je suis fier d'avoir eu l'honneur de jouer avec ce groupe. Ce que j'ai appris cette année ? Que j'étais un joueur décent. Je pense avoir progressé dans tous les domaines, donc je peux sourire pour ça. Mais plus qu'autre chose, j'ai appris qu'ici, ça marche pour moi. Que je vais toujours toujours croire en mes gars. Parce que ce que j'ai appris, c'est à quel point c'est amusant de jouer avec eux. J'ai pris du plaisir à voir mes jeunes mecs grandir. Et à voir les vétérans montrer ce qu'ils peuvent encore faire et m'apprendre tellement de choses. On a vraiment passé du bon temps.’’

 

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