Publié le 18 Jan 2016 - 19:31
CENTRE DE SANTE DE HAMADY OUNARE

Un joyau de plus de 350 millions livré avant décembre

 

La pose de la première pierre du centre de santé de Hamady Ounaré a été effectuée ce samedi. Cette infrastructure sanitaire de plus de 350 millions financée par la LONASE, dans le cadre de sa RSE, sera opérationnelle au plus tard dans 11 mois.

 

Une vieille doléance de la commune de Hamady Ounaré, une contrée située dans le département de Kanel à Matam est en passe d’être réalisée. La pose de la première pierre du futur centre de santé a eu lieu ce samedi devant les autorités politiques, administratives, coutumières de la localité. Ce joyau d’un coût de 350 millions, financé par la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), dans le cadre de sa Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), sera opérationnel avant la fin de l’année, selon le maire de la commune. De l’avis d’Amadou Samba Kane, lors du conseil ministériel délocalisé en 2013, un certain nombre de doléances avaient été émises par sa commune dont la santé. 

‘’Il (le président de la République) nous avait demandé de financer un centre de santé, dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Nous sommes venus aujourd’hui pour concrétiser cela. Nous allons également financer l’équipement de ce chantier. Ceux qui disent que les conseils des ministres décentralisés étaient des tournées politiques ont tout faux. Avant le 31 décembre prochain, je pense que nous aurons les clefs en main. C’est sûr que nous allons recevoir les clefs avant la fin de l’année’’, a déclaré le maire lors de la cérémonie de pose de la première pierre.

Selon l’architecte de la maquette du centre de santé, cet établissement sanitaire est à la hauteur d’un hôpital, parce qu’il y aura pratiquement tous les services sanitaires, notamment la pharmacie, les salles d’hospitalisation et les urgences. Sans oublier les laboratoires et l’intégration de logements pour le corps sanitaire, un dépôt mortuaire, des parkings visiteurs et le personnel, une grille d’entrée pour contrôler les entrées et sorties. Les autorités n’excluent pas l’idée de faire une extension en cas de besoin. En attendant, les populations se réjouissent, car la commune n’a qu’un seul poste de santé qui ne peut pas prendre en charge les besoins en santé des 14 000 habitants de cette contrée du Fouta.

CHEIKH THIAM

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