L’année dernière, 53 000 candidats au Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) n’avaient de pièces d’état-civil. Cette année, la donne a changé. Aucun candidat à cet examen ne disposant pas de pièces d’état-civil n’a été signalé.  

C’est aujourd’hui que démarre l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). La Direction des examens et concours (Dexco) a tenu hier une conférence de presse pour informer l’opinion publique sur les dispositions prises par le ministère de l’Education nationale. Cette année, 276 755 candidats dont 146 512 filles devront passer le Cfee. Ils sont répartis dans 1 635 centres. Selon le Directeur des examens et concours, Amadou Moctar Ndiaye, toutes les dispositions utiles ont été déjà prises pour assurer un déroulement normal des opérations. 

Ainsi, cette année, aucun candidat sans pièces d’état-civil n’a été signalé, révèle-t-il. ‘’Cette année, le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam nous a instruit de prendre les devants et d’anticiper sur les actions à entreprendre’’, signale le Directeur.  C’est ainsi qu’une lettre a été adressée aux inspecteurs d’académie pour faire le point sur la question de l’état-civil.

À la Direction des examens et concours, un logiciel dénommé ‘’Anadol’’ enregistre les candidats dans la base de données, selon les lieux et dates de naissance. D’après le Directeur, la base devait être fermée le 10 février 2016, mais la date a été prolongée jusqu’au 10 mars. L’année dernière, rappelle-t-il, le ministre de l’Education nationale avait pris un arrêté pour résorber un gap de 53 000 candidats qui ne disposaient pas de pièces d’état-civil, jusqu’au mois de mai. Des stratégies mises en place, en collaboration avec le ministère de la Gouvernance locale et partenaires, permettent de faciliter l’obtention des pièces d’état-civil.

Par ailleurs, Amadou Moctar Ndiaye renseigne que toutes les dispositions sont prises à la Direction des examens et concours pour éviter une fuite sur les sujets d’examens. Ainsi, cette année, les élèves ont droit à des papiers travaillés où ils peuvent répondre directement, alors qu’avant, ils composaient sur des feuilles. Un budget de 2 milliards de F Cfa a été dégagé pour les indemnités. 

AIDA DIENE