Publié le 15 Nov 2019 - 10:09

Cheikh Oumar Anne

 

‘‘Si les niveaux primaire et secondaire font l’objet d’importants investissements, il n’en est pas ainsi pour l’enseignement supérieur qui reste le maillon faible du système, particulièrement en Afrique, avec des taux d’accès ne dépassant pas 18 % contre 76 % pour les pays occidentaux’’. Cette complainte est du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri), Cheikh Oumar Anne, qui a insisté sur l’importance de l’enseignement supérieur dans l’émergence des économies africaines, hier.

M. Anne intervenait à la cérémonie d’ouverture de la 5e Conférence annuelle sur l’état de l’éducation en Afrique axée sur le thème ’’L’émergence africaine’’, en présence de la première dame du Niger, Haija Aïssata Issoufou Mahadou, et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Dr Tulinabo Mushingi.  ‘‘Redynamiser l’enseignement supérieur en Afrique, c’est tout simplement le faire pour nos économies et doter nos pays des ressources humaines qualifiées indispensables à leur émergence’’, a-t-il ajouté. Selon lui, le développement n’est pas un slogan politique, mais plutôt un processus de longue haleine requérant des options fortes, un engagement ferme, une solidarité sans faille, des investissements massifs, entre autres.

‘‘Le gouvernement sénégalais, conscient du rôle moteur des universités, plus généralement les établissements d’enseignement supérieur, a, dans ses réformes, entrepris le déploiement d’une nouvelle carte universitaire consacrant à l’intérieur du pays des nouveaux campus universitaires, etc.’’, a-t-il rappelé.

 

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