Publié le 29 Oct 2020 - 17:08

Chers Concitoyens

 

A travers un appel à candidature internationale et dans la plus grande transparence, j’ai été choisi par la Grâce de Dieu, en octobre 2014 comme Directeur de la SODAV.

Par la suite, via un agrément pris par decrét presidentiel, en février 2016 pour une durée de 5 ans, le Chef de l’État a acté que la SODAV(société privée) devait prendre le relais du BSDA (organe étatique) et être administrée diréctement par la communauté culturelle des ayants droit réunis dans le Conseil d’Administration. 

Toutefois l’État n’a jamais renoncé à son pouvoir régalien de contrôle de cette société privée, gestionnaire d’intérêts publics et délégataire d’une mission de Service Public. D’une part pour des raisons d’ordre public et d’autre part parce que c’est l’État du Sénégal qui a signé toutes  les Conventions internationales qui fondent juridiquement l’action de la SODAV.

C’est ainsi que la SODAV bien que constituée en tant que société, a dû attendre l’agrément de l’État pour remplacer le BSDA.

Dés lors, de ma désignation comme Directeur jusqu'à ma prise de fonction, j’ai travaillé au service de la société sans salaire. Une phase de transition qui a duré 2 ans.

Ma prise de fonction faite, je me suis mis à la tâche de maniére pleine et entière pour assurer à la  communauté culturelle (levier essentiel de tout projet de developpement d’un pays ), de meilleures conditions de création, de sécurité et de prise en charge de leurs besoins fondamentaux.

En février 2017, 4 mois aprés ma prise de fonction, j’ai été évincé de manière violente, brutale et sans aucun respect pour mon intégrité, ma dignité ou bien tout simplement ma condition d’étre humain.

Pire, les lois fondamentales de la République qui regissent le droit des sociétés et la protection des citoyens ont été  tout simplement transgressées, sans état d’âme avec du ”maa teye” en plus. ”Se faire justice par soi- même pour soi soi-même ”. Un cas de jurisprudence qui pourra alimenter la reflexion de nos futurs étudiants en droit. 

Depuis lors, pour des raisons éthiques et déontologiques, je me suis abstenu de toutes mises au point ou explications publiques de quelques natures qu’elles soient. Je suis assujetti aux principes et régles de mon pays qui imposent à tous les acteurs ayant eu des résponasabiltés publiques ou assimilées de respecter une certaine résérve vis a vis de certains dossiers. 

Surtout quand ceux ci font l’objet d’une inspection par les corps de contrôle de l’Etat ou s’ils sont impliqués  dans des contentieux pendants devant la justice.

Chers concitoyens, je m’en tiens à cette position en attendant que les différentes instances impliquées dans ce dossier aient tiré leurs conclusions. Je vous reviendrai pour vous donner ma version de toute cette malheureuse histoire dont la communauté culturelle et  par-delà elle, notre pays n’a nullement besoin. Je vous renouvelle mon engagement republicain et citoyen.

Bouna Manel Fall.

 

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