Hollywood est en deuil. On apprend cette nuit la disparition de l'acteur américain Michael Clarke Duncan, à l'âge de 54 ans. Le comédien avait été hospitalisé au début du mois de juillet après avoir été victime d'un infarctus du myocarde, dont il ne s'était jamais remis. C'est son agent, Dan Spilo, qui a confirmé la triste nouvelle aux médias américains, dont le Hollywood Reporter.

Né à Chicago dans l'Illinois, Michael Clarke Duncan rêvait de faire carrière dans le cinéma mais sa situation familiale l'avait poussé à accepter des petits boulots pour soutenir sa mère, malade. Son physique hors du commun lui avait alors ouvert les portes des métiers de la nuit : il avait d'abord fait office de portier dans des boîtes de nuit de Chicago avant de devenir strip-teaseur puis garde du corps à Los Angeles, protégeant Will Smith, Martin Lawrence, Jamie Foxx, LL Cool J ou encore le rappeur Notorious BIG. Celui-ci meurt en 1997, victime d'un assassinat, et Michael Clarke Duncan quitte alors son métier.

L'un des héros de "The Finder"

En 1998, il décroche un des rôles principaux dans "Armageddon" et fait la connaissance de Bruce Willis. Il se lie d'amitié avec lui et avec son aide, il se retrouve à l'affiche du film "La Ligne verte" de Frank Darabont, un rôle qui lui vaut une nomination aux Oscars mais aussi aux Golden Globes dans la catégorie meilleur second rôle masculin. Il enchaîne ensuite les rôles au cinéma dans "Mon voisin le tueur", "La planète des singes" ou encore "Le roi scorpion" et "Daredevil".

Les rôles se sont enchaîné au cinéma comme à la télévision et Michael Clarke Duncan a notamment joué dans la série Disney "The Suite Life of Zack and Cody", dans la comédie "Mon Oncle Charlie" puis dans la série "Chuck" de NBC. Et en 2011, il a décroché l'un des deux rôles principaux dans "The Finder", la série dérivée de "Bones" diffusée aux Etats-Unis sur Fox et en France sur M6. La chaîne française a récemment terminé la diffusion de la première et unique saison de "The Finder", qui s'est terminée aux Etats-Unis après treize épisodes, faute d'audience.

Ozap