Publié le 16 Jul 2020 - 09:34

Compagnies aériennes 

 

Depuis hier, le Sénégal a rouvert, sous conditions, ses frontières aériennes. Dans ce cadre, le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a apporté des précisions sur les conditions de reprise du trafic par les compagnies aériennes autorisées à exploiter des services aériennes à destination du Sénégal.  Ainsi, les compagnies aériennes dont les programmes d’exploitation ont été approuvés par l’autorité de l’aviation civile ou qui disposent d’une autorisation ponctuelle ne sont autorisées à embarquer que les passagers qui résident dans un pays qui ne figure pas sur la liste des pays dont les résidents sont affectés par une restriction temporaire de déplacement non essentiel vers le Sénégal. Et en cas de transit au Sénégal, le passager doit remplir les conditions requises et publiées par le pays de destination.

...Cependant, lorsque des restrictions temporaires de déplacement continuent de s’appliquer à un tiers, certaines catégories de personnes sont exemptées de la restriction de déplacement, indépendamment de l’objet du déplacement. C’est le cas des ressortissants des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ou de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). C’est aussi le cas des ressortissants de pays tiers régulièrement établis au Sénégal et détenteurs d’une carte de séjour délivrée par les services compétents de la République du Sénégal, mais également des voyageurs ayant une fonction ou des besoins essentiels.

Parmi ces derniers, on peut citer : le personnel naviguant des compagnies aériennes, les passagers transit, les diplomates, le personnel des organisations internationales et des personnes qui sont invitées par le gouvernement ou organisations internationales dont la présence physique est nécessaire pour le bon fonctionnement de ces organisations, le personnel de santé ou les chercheurs dans le domaine de la santé, etc. Ces dispositions qui sont entrées en vigueur, mais font l’objet d’une mise à jour régulière, dans la même forme, précise la circulaire d’Alioune Sarr reçue hier à ‘’EnQuête’’. ‘’Elles sont préjudices des formalités d’immigration et des conditions sanitaires en vigueur’’, note-t-on.

 

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