Publié le 14 Jul 2020 - 11:42
CONFERENCE DE PRESSE DE LA SEDIMA

Le Synpics demande la précision de la nature commerciale de la couverture

 

Le Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) s’est, dans un communiqué, prononcé sur le traitement médiatique de certains sujets qui ont fait l’actualité nationale dernièrement. D’après les syndicalistes, l'espace public bruit, depuis quelque temps, de tensions sociales fortes, qui n’épargnent pas, à leurs yeux, le secteur des médias dont certains acteurs ont été parties prenantes.

 Le Ben du Synpics est   revenu  sur  l’affaire qui a opposé certains cadres du ministère de l’Environnement à des journalistes accusés de diffamation, de l’affaire dite de l’interdiction d’accès au tribunal de Dakar ainsi que de celle de la conférence de presse du groupe Sedima au sujet des terres de Ndengler.

Sur le dernier point, le Synpics dit se référer à la déclaration du Cored (Conseil pour l’observatoire des règles, d’éthique et de déontologie dans les médias). Les syndicalistes demandent aux organes de presse ‘’de veiller à la crédibilité de leurs équipes rédactionnelles, en veillant à préciser au public la nature commerciale de toute production médiatique’’. Pour eux, il est malheureux de constater que seul le groupe eMedia a précisé à l’endroit du public qu’il s’agissait d’un publireportage. ‘’EnQuête’’ tient à préciser n’avoir reçu aucun franc pour couvrir cette conférence de presse et n’a pas besoin de maquiller un publireportage en conférence de presse. En effet, il s’agirait de trois chaines télé, selon certaines indiscrétions.

Pour ce qui est de l’interdiction de l’accès des chroniqueurs judiciaires au palais de Justice de Dakar, le Ben du Synpics se réjouit de la levée de cette décision jugée ‘’inique’’. Le syndicat rappelle que dès que le bureau a été informé de la situation, il a pris sur lui, en rapport avec le président de l’Association des chroniqueurs judiciaires, de prendre contact avec les autorités judiciaires.  ‘’Le ministre de la Justice a de suite donné les instructions pour que cette entrave à la liberté du travail du journaliste soit levée et nous a déclaré que ‘rien ne peut justifier une pareille décision’’’, indique-t-on dans la note.

Le syndicat des professionnels des médias s’est également penché sur l’affaire de diffamation présumée opposant le Dage et le SG du ministère de l’Environnement et des journalistes. Il s’est, à ce propos, félicité de l’issue heureuse qui a consisté au désistement de la partie plaignante. ‘’Le Synpics salue l’implication personnelle du ministre de l’Environnement qui a contribué à cette solution’’.   

Section: