Publié le 6 Feb 2014 - 23:17
COULISSES

PDS, les UJTL et les femmes installent la fronde

 

La réunion du comité directeur du Parti démocratique sénégalais a été marquée hier par de vives contestations et remises en cause. Ainsi, selon nos informations, plusieurs sections de l'Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL) ont attaqué de front le coordonnateur du parti wadiste, Oumar Sarr en l'occurrence, sur l'immobilisme qui caractérise le fonctionnement interne du Pds.

A cet égard, elles ont dénoncé la nomination de Toussaint Manga à leur tête et fustigé également le maintien de Fatou Thiam à la tête de la cellule féminine alors que celle-ci «est dans le même cas que Bara Gaye» en ce qui concerne le critère de l'âge.

Le cas Awa Diop

Quant aux femmes, elles ont exigé que soit éclaircie et résolue la posture de la présidente du Mouvement national des femmes libérales. L'absence prolongée de Awa Diop qui, disent-elles, n'a pas donné signe de vie depuis plus ou moins un an, est insupportable pour un parti confronté aux épreuves actuelles que traverse le Parti démocratique sénégalais.

De fait, certaines d'entre elles, influentes, réclament ouvertement la création d'un poste de coordinatrice car il est acquis que la Rufisquoise «ne travaille plus pour le Pds après avoir été élue député» lors des élections législatives du 1er juillet 2012.

Ces femmes du Pds se disent d'autant plus choquées par cette absence que Aida Ndiongue, celle qui les soutenait, financièrement s'entend, dans leurs activités de «résistance» au pouvoir de Macky Sall est en prison. Par ailleurs, la porte-parole du jour, Bakhao Diongue, a réaffirmé le refus du Pds d'accepter tout report des élections locales.

 

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