Publié le 15 Jan 2020 - 22:20
CRITIQUES CONTRE LE PRESIDENT DU COMITE DE PILOTAGE

Famara règle ses comptes

 

Revenant sur les accusations de Mamadou Lamine Diallo, le président du Comité de pilotage a montré son étonnement et défié le député à apporter les preuves de ses allégations.

 

Le lancement des travaux du Comité de pilotage, hier, a aussi permis au président du Comité de pilotage d’exprimer ses regrets par rapport à certaines sorties de ses détracteurs. Famara ne met pas de gants pour porter la réplique. Il déclare : ‘’J’ai vu des choses extraordinaires dans la presse. J’ai même vu que l’honorable député Mamadou Lamine Diallo m’a conseillé de refuser ce poste, alors que je ne l’ai pas vu depuis deux ans. Peut-être c’est par télépathie qu’il me l’a dit... Je peux vous dire que moi, je ne suis pas quelqu’un à qui on dicte une conduite. Je ne vois pas comment mon neveu - il est le fils d’un ami - peut me dire ce que je dois faire. Je pense qu’il l’a dit pour les besoins d’une cause que je ne peux pas qualifier.’’

En fait, le député membre de l’opposition, récemment, a fait une communication pour s’en prendre au dialogue national qui coûterait plusieurs millions aux contribuables. A l’en croire, les concertations vont valoir au bas mot 10 millions de francs par jour. Famara en rit plutôt : ‘’Je vous regarde dans les yeux, je vous dis : je suis le président du comité ; j’ai dit au président que je travaille bénévolement ; je n’ai besoin ni de salaire ni d’indemnité. Je l’ai dit expressément dit au président de la République. Depuis ma nomination, jusqu’à ce jour, je n’ai reçu un franc.’’

Mieux, ajoute-t-il, il aurait recommandé au président de faire des économies. Il précise : ‘’C’est la raison pour laquelle on est dans cette salle. On m’avait proposé de louer des salles d’hôtel pour les commissions. J’ai proposé au chef de l’Etat de nous permettre de tenir nos réunions ici, au Building.’’ Aussi, renseigne-t-il, pour les huit commissions, il lui aurait également demandé de leur trouver une salle où ils peuvent travailler gratuitement. ‘’Le président a donné des instructions pour qu’on mette à notre disposition la salle de réunion de l’ancienne Primature ; celle des affaires étrangères ; celle qui se trouve au cercle mess des officiers… Nous avons, au total, huit salles de réunion où nous allons travailler gratuitement. En plus, le budget n’a pas été mis en place. Je ne sais donc pas d’où viennent les 10 millions par jour dont il a été question’’. 

MOR AMAR

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