Publié le 28 Feb 2020 - 23:03
DISTRUBUTION DES MEDICAMENTS VETERINAIRE

Les acteurs réclament de l’ordre

 

Les médecins vétérinaires réclament de l’ordre dans la distribution des médicaments. Lors de leur rencontre hier à leur siège, ils ont affirmé que les médicaments ne vont pas aux véritables ayants-droit.   

 

L’ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal a décrié, hier, le manque d’organisation dans la distribution des médicaments dans son secteur. Lors de la rencontre tenue à son siège à Hann, ses membres se sont offusqués de la vente dans le marché noir. Demandant une réglementation dans la distribution, son président, le docteur Imam Thiam a signalé que « la famille vétérinaire s’est réunie avec les acteurs du médicament vétérinaire du Sénégal pour voir les voies et moyens pour parvenir à un assainissement de la distribution du médicament ». Dans un contexte où, a-t-il fait savoir, « la distribution n’est pas bien régulée et le médicament ne parvient pas aux véritables ayants droit ». Car, révèle-t-il, « aujourd’hui au Sénégal, tout le monde a accès aux médicaments vétérinaires sur un circuit que je pourrais appeler le marché noir ». 

Ainsi, préconise le président de l’ordre des médecins vétérinaires du Sénégal, il est urgent de faire en sorte de « permettre aux acteurs du médicament de pouvoir bien faire leur travail », en mettant en place une méthode de protection. Cependant, renseigne le vétérinaire, « il y a l’armature juridique au plan national, mais aussi l’Uemoa. Il y a la loi 2008 qui est là ». Mais, déplore-t-il, « l’environnement n’y est pas pour l’appliquer correctement ». 

A en croire le président, le combat ne sera gagné que s’il y a « une distribution aux ayants droit, aux docteurs vétérinaires, mais également que le médicament puisse être prescrit et non plus vendu simplement sur ordonnance ». 

Constatant une situation peu reluisante dans le secteur de la distribution des médicaments vétérinaires, le docteur Seydi, chef du bureau de la pharmacie vétérinaire au ministère de l’Elevage, signale qu’il y a un non-respect de la réglementation en cours. Avant de promettre le soutien du ministère pour le respect scrupuleux de la réglementation en cours. 

Pape Moussa Gueye