Publié le 29 Oct 2016 - 11:31
ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT AU CONSEIL DES MINISTRES DÉLOCALISÉ

Le gouverneur de Saint-Louis annonce un taux d’exécution de 89% 

 

À l’issue d’une réunion ‘’spéciale’’ du Comité régional de développement (Crd) consacrée aux investissements de l’Etat à Saint-Louis, dans le cadre du Conseil des ministres délocalisé, le gouverneur de cette localité, Alioune Aidara Niang, a évalué le niveau d’exécution des engagements du gouvernement à  252,1 milliards de F CFA, soit 89 %.

 

Les engagements et autres promesses faits en faveur de Saint-Louis, dans le cadre du Conseil des ministres délocalisé, commencent à porter leurs fruits. Hier, à l’issue d’une réunion spéciale du Comité régional de développement (Crd) consacrée aux investissements de l’État dans cette partie nord du Sénégal, le gouverneur de Saint-Louis, selon l’Agence de presse sénégalaise (Aps), a salué le niveau d’exécution de ces derniers. Selon Alioune Aïdara Niang, il s’élève à 252,1 milliards de F CFA, soit un taux de 89%. Le total des engagements pris par le chef de l’Etat, rappelle-t-il, porte sur 33 projets évalués à 306,7 milliards de F CFA.

De l’avis de M. Niang, sur ces projets mis en avant, 19 ont connu une ‘’bonne’’ exécution et sont terminés, alors que sur les 12 en cours d’être réalisés, un projet a été abandonné. En outre, le gouverneur a informé qu’ils n’ont pas tenu compte du volume de financement de 148 milliards de F CFA injectés dans le secteur horticole par les sociétés agro-industrielles qui, précise-t-il, interviennent dans la région. Selon M. Niang, cette rencontre consistait à partager un document de collecte et d’analyse entre acteurs institutionnels, administratifs, du secteur privé, de la société civile, etc. Ceci pour qu’ils puissent évaluer ensemble les travaux et savoir les ‘’contraintes’’ par rapport aux engagements du gouvernement.

Le chef de l’exécutif régional de Saint-Louis a aussi souligné la nécessité pour l’Etat de décentraliser la coordination de certains projets et programmes pour permettre aux autorités administratives de connaître le volume de financement et les ‘’obstacles’’ liés à leur mise en œuvre.

PAPE NOUHA SOUANE

 

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