Publié le 20 Mar 2012 - 19:23
FONCIER- EXPULSIONS FORCEES

Amnesty International pour le respect du droit des victimes

 

''Ces victimes doivent aussi être informées des voies de recours et avoir une aide judiciaire si elles en ont besoin'', a dit Nafi Samb, lors d’un débat au siège de la Fondation Konrad Adenauer.

La rencontre entre dans le cadre de la semaine d’action sur la campagne ''Halte aux expulsions forcées en Afrique''.

Plusieurs organisations de la société civile y ont pris part, en compagnie de groupes victimes d’expropriation et d’expulsions forcées au Sénégal, notamment, les expropriés du tronçon de Malick Sy-Patte d’oie, ainsi que celles de Terme Sud à Ouakam.

Selon la présidente de la section sénégalaise d’Amnesty Internationale, cette campagne vise l’adoption, par l’Union africaine, d’une déclaration sur le logement convenable fondée sur les droits humains.

''Cette campagne menée depuis quelques années vise à amener les gouvernants à respecter leurs engagements, eu égard à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui confère le droit de tout être humain à un logement décent, qui recouvre notamment le droit de ne pas être expulsé contre son gré'' a-t-elle relevé.

Pour sa part, le coordonnateur du Forum civil à Guédiawaye, Mohamed Ndong, estime qu’au Sénégal le problème du logement de manière singulière et du foncier de manière générale constitue ''un vrai drame''. ''C’est l’Etat qui doit aider les populations à légiférer et à déclarer leurs terrains de telle sorte que demain, s’il y a des cas d’expulsion, qu’il n’y ait pas de problèmes majeurs à gérer'', a-t-il dit.

''On ne peut pas habiter quelque part pendant plus de 25 ans, même si on n’est pas titulaire d’un titre foncier, et que l’on vous demande un jour de déguerpir parce que le terrain ne vous appartient pas'', a poursuivi M.Ndong.

 

 

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