Publié le 8 Dec 2015 - 19:47
FOOT - IBRAHIMA DIEDHIOU, DEFENSEUR CENTRAL DES U23 DU SNENEGAL

‘’Quand on n’est pas dans le match, il est important de ne pas pénaliser l’équipe’’

 

Le défenseur central de l’équipe olympique du Sénégal, Ibrahima Diédhiou, estime que la force du Sénégal repose sur la solidarité de groupe. Dans cet entretien, le sociétaire de Kas Eupen (Belgique) est revenu sur ses difficultés à l’entame de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) U23.

 

Vous rencontrez mercredi le Nigeria, un adversaire coriace, en demi-finale de la Can. Comment appréhendez-vous ce match ?

Pour l’instant, on se prépare bien pour jouer les demi-finales, mercredi, s’il plaît à Dieu. On prépare le match contre le Nigeria comme les autres, voire plus. C’est une rencontre importante pour nous et pour le peuple sénégalais aussi.

Quel est l’état d’esprit du groupe en ce moment ?

Pour l’instant, tout le monde est bien. On essaye de se concentrer et de bien travailler lors des entraînements.

Comment appréciez-vous l’adversaire ?

Toutes les sélections qui sont présentes à la compétition sont de belles équipes. Le plus important pour nous, c’est de jouer notre jeu, se concentrer et donner le maximum de nous-mêmes. Il faudra plus d’engagement et de solidarité. C’est cela qui fait notre force. On compte continuer sur la dynamique de victoire contre le Nigeria. C’est une équipe expérimentée. Maintenant, c’est à nous de respecter les consignes du coach et de bien gérer les matches comme on l’a fait contre l’Afrique du Sud, la Tunisie et la Zambie.

Le début du tournoi a été difficile pour vous. Avec un carton jaune dès la 5e minute contre l’Afrique du Sud, le coach a été obligé de vous sortir à la 30e minute. Qu’est-ce qui vous est arrivé ce jour-là ?

Au début, c’était difficile, notamment contre l’Afrique du Sud. Je n’étais pas bien entré dans le match. Mais c’est des choses qui arrivent dans le football. Sur le deuxième match, je me suis corrigé.

Quand le coach vous a fait sortir, comment avez-vous pris cette décision ?

Je l’ai prise positivement parce que le groupe est interchangeable. Il y a des moments, quand on n’est pas dans le match, il est important de ne pas pénaliser l’équipe. Il s’agit de l’équipe nationale et non d’un club. C’est important de prendre les choses positivement et de travailler pour rectifier. Dieu merci, avec le soutien de la famille et des gens du groupe, je suis là et mentalement fort.

Dans quel état d’esprit étiez-vous quand vous êtes revenu pour le second match contre la Tunisie ?

Pour le second match, je me disais qu’il fallait jouer comme d’habitude et rassurer tout le monde. Le premier match, c’étaient juste des erreurs qui arrivent souvent. Il s’agissait de jouer simple et montrer que je pouvais faire mieux.

Quand on vous a fait sortir, à ce moment-là, ne craigniez-vous pas de perdre votre place ?

Non, pas du tout. Il ne s’agit pas d’avoir peur. L’équipe est interchangeable. Tout le monde peut jouer. Ici, la concurrence est sereine.

Quel était votre objectif au départ ?

C’est de gagner les matches les uns après les autres pour aller plus haut.

LOUIS GEORGES DIATTA

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