Publié le 13 Jun 2014 - 21:28
FORMATION DE RESSOURCES HUMAINES QUALIFIÉES

Une approche régionale pour la maîtrise des sciences

 

L’émergence de l’Afrique ne saurait se réaliser sans des ressources humaines qualifiées dans le domaine des sciences. Le constant est du chef de l’État qui présidait hier la cérémonie de clôture du forum international sur le savoir-faire scientifique, technique et technologique.

 

Les nombreux défis de tous genres auxquels l’Afrique est confrontée s’expliquent largement par le défaut de maîtrise de la science des techniques et de la technologie. Telle est la conviction exprimée hier par le président Macky Sall lors de la cérémonie de clôture du forum international sur le savoir-faire scientifique, technique et technologique dans des secteurs prioritaires. 

Un forum sur la coopération et le partage des connaissances entre les pays émergents et ceux en Afrique subsahariens. D’après le chef de l’État, l’émergence de l’Afrique ne saurait se réaliser sans des ressources humaines qualifiées dans le domaine des sciences. Or, le constat est qu’il existe une pénurie d’ingénieurs dans cette partie du continent. Alors que les sciences, technologies, ingénieries et mathématiques (Stem) sont faiblement financées, sans compter la perception de l’enseignement technique et professionnel comme appartenant aux élèves de niveau moindre. 

Dans leur appel à l’action, Les participants ont invité les pouvoirs publics et leurs partenaires à accélérer le processus de formation de main d’œuvre hautement qualifiée afin de maximiser les investissements. Ainsi, d’ici 10 ans, ils veulent arriver à 100 000 nouveaux doctorats en science en Afrique au sud du Sahara. Les moyens des États pris isolément n’étant pas suffisants, les séminaristes ont suggéré l’approche régionale.

Partant, il a été retenu la création de 5 universités en sciences et 5 centres d’excellence régionaux de formation des enseignants, des mécanismes régionaux d’assurance qualité, un programme de bourses d’études. L’un des vœux émis est également de doubler le nombre d’étudiants en sciences techniques et technologie, le tout soutenu par un cadre institutionnel.  

En attendant la réalisation d’une telle ambition, cette partie du continent compte 11 millions de jeunes diplômés qui arrivent sur le marché chaque année, selon la représentante résidente de la Banque mondiale, Vera Songwé. Seuls les 20 à 25% sont des scientifiques et uniquement 16% des nouveaux arrivés sont assurés d’avoir un emploi sûr et durable.

Macky parfume Mary Teuw Niane

Mary Teuw Niane peut dormir tranquille. Si demain il y avait un remaniement ministériel, il serait reconduit à son poste, sauf retournement spectaculaire. Hier, à l’occasion de la cérémonie de clôture du forum international sur le savoir-faire scientifique, technique et technologique dans des secteurs prioritaires, Macky Sall l’a lavé avec du parfum haut de gamme. 

A l’endroit du professeur chargé de l’enseignement supérieur, le président déclare : ''C’est l’occasion pour moi de vous féliciter M. le ministre. Il est à féliciter. Il a eu le courage de mettre en œuvre une vision. La réforme demande des ruptures. Or, les gens ne veulent pas de rupture. Quand vous faites certaines choses, on pense que vous êtes méchant. Vous n’êtes pas méchant. Vous avez tout mon soutien pour mettre en œuvre les recommandations. Vous êtes toujours au front, c’est ça le rôle d’un ministre.''

Après le départ du président, il fallait voir le ministre et ses collaborateurs, heureux comme des enfants. Ils ont commencé d’abord à se féliciter entre eux. ''Félicitation! Félicitation! Félicitation!''. Chacun félicite et se fait féliciter. «C’est le travail de l’équipe», lance l’un d’eux. Et quand le ministre qui était allé accompagner le chef de l’État revient, ses collaborateurs se ruent vers lui.  ''Félicitation M. le ministre, on est vraiment content pour vous'', lui répète-t-on.

BABACAR WILLANE

 

 

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