Publié le 12 Oct 2012 - 20:53
FRANÇOIS HOLLANDE

La Zone franc peut mobiliser ses réserves pour la croissance et l’emploi

 

 

Le président de la République française, François Hollande, s’est dit convaincu que les pays ayant le franc CFA comme monnaie commune "doivent pouvoir assurer de manière active la gestion de leurs monnaies et mobiliser davantage leurs réserves pour la croissance et l’emploi".

 

‘’La solidarité, c’est (…) la consolidation de la Zone franc. Que l’on me comprenne bien, les monnaies communes à l’Afrique de l’Ouest et à l’Afrique centrale constituent un véritable atout, notamment en matière d’intégration régionale, et la stabilité monétaire est un avantage économique précieux’’, a dit M. Hollande, devant les députés sénégalais. ‘’Je suis convaincu que les pays de la zone franc doivent pouvoir assurer de manière active la gestion de leurs monnaies et mobiliser davantage leurs réserves pour la croissance et l’emploi’’, a dit le président français, qui avait à ses côtés, le Premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye, un ancien banquier.

 

Pour amplifier encore la croissance africaine, M. Hollande a déclaré qu’il voulait ‘’aussi établir entre l’Europe et l’Afrique des relations commerciales plus équitables’’, considérant que ‘’la position des pays africains dans la négociation des Accords de partenariat économique n’a pas été assez prise en compte’’. ‘’Cette discussion s’est enlisée. Je suis favorable à ce que nous la relancions sur de nouvelles bases, avec des conditions de calendrier et de contenu plus favorables pour les pays africains’’, a assuré François Hollande.

 

‘’Nous voulons permettre aux États africains de négocier de meilleurs contrats avec les multinationales étrangères, par exemple dans le secteur minier’’, a-t-il ajouté. Élu le 6 mai dernier, le socialiste François Hollande a en outre signalé que ‘’la France mettra en place, avec la Banque mondiale, une facilité financière pour renforcer l’assistance juridique aux pays africains dans la négociation de leurs contrats’’. Il s’agit de ‘’permettre aux pays africains de percevoir un juste prix pour leurs ressources’’, selon le chef de l’État français, assurant : ‘’Nous soutiendrons donc un renforcement de la règlementation européenne en faveur de la transparence des comptes des entreprises extractives.’’

 

APS

 

 

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