Publié le 11 Jul 2019 - 17:55
FRATRICIDE À KEUR MBAYE FALL

M. Sow, 16 ans, assène plusieurs coups de couteau à la gorge de son frère 

 

Après avoir juré de mettre fin à la vie de son grand frère, depuis quelques jours, M. Sow a fini par mettre à exécution ses menaces, en lui assénant plusieurs coups de couteau à la gorge. Il est entre les mains des pandores de la gendarmerie de la Zone franche.

 

Hier, dans la matinée, au moment où plusieurs Sénégalais attendaient avec impatience le match de quart de finale entre l’équipe nationale du Sénégal et celle du Bénin, qui s’est soldé par la victoire des Lions sur les Ecureuils sur le score d’un but à zéro, une affaire de fratricide secouait le quartier Rue 10 de Keur Mbaye Fall, une zone de la commune de Mbao, en banlieue dakaroise.

Selon nos sources, une dispute entre deux frères de la famille Sow a viré au drame. Nos interlocuteurs renseignent que M. Sow et son grand frère Bayal Sow ont eu une violente dispute avant-hier dans la nuit, pour une peccadille. Ils ont été séparés par leurs parents. Sauf que le plus jeune des frères avait juré de mettre fin à la vie de son antagoniste.

Hier, dans la matinée, ils ont remis ça, en l’absence de la quasi-totalité des membres de la famille. Après s’être copieusement injuriés, ils en sont venus aux mains. Lors de la bagarre, M. Sow, qui vient de boucler ses 16 ans, a sorti un couteau pour en asséner plusieurs coups à son ainé âgé de 18 ans, l’atteignant à la gorge. La victime s’est vidée de son sang, avant de rendre l’âme.

Après son meurtre, il est allé se terrer chez un ami, dans les environs. Mais les gendarmes de la localité n’ont eu aucun mal à le cueillir, quelques heures après le drame. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de la Zone franche. Son audition devrait permettre de connaitre les raisons de son accès de folie.

Selon toujours nos interlocuteurs, les éléments de la brigade nationale des sapeurs-pompiers ont acheminé le corps sans vie à la morgue d’un établissement sanitaire de la place, pour les besoins de l’autopsie. 

Si la victime est dépeinte comme une personne sérieuse et calme, ce n’est pas le cas pour son meurtrier. Qui, confie-t-on, est bagarreur. Ce n’était pas la première fois qu’il se bagarrait avec son défunt frère. Il faisait l’objet de nombreuses récriminations des voisins.

CHEIKH THIAM

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