Publié le 7 Nov 2013 - 23:42
INDUSTRIE CHIMIQUE DU SÉNÉGAL

Une panne fait perdre 40% de la production

 

Les Industries chimiques du Sénégal (ISC) ont perdu 40% de leur production suite à une panne de chaudière survenue en janvier dernier. C'est ce qu'a confié son directeur général Alassane Diallo, mercredi lors de la visite du ministre des Industries et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, à l'usine située dans la communauté rurale de Darou Khoudous.

D'après le DG des ICS, cette situation a entraîné des difficultés dans le paiement d'une dette de 250 milliards de francs Cfa. Mais M. Diallo d'ajouter que seuls 150 milliards ont été déjà remboursés, et qu'il reste 100 milliards à éponger. ''Cette panne a rendu difficile la stabilité de la production'', a dit Alassane Diallo, assurant que ''cette panne a été réparée en juillet dernier et avait conduit à l’arrêt des activités pendant 6 à 7 mois. Et cela nous a fait perdre 40% de la production''. ''Nous allons retrouver le rythme normal de la production d’ici quelques mois afin de remettre la production sur les rails. Nous sommes en train de redoubler d’efforts pour remettre les pendules à l’heure'', a laissé entendre M. Diallo. Cependant, a-t-il affirmé, il n'y a aucune difficulté dans le paiement des salaires.

Le ministre des Industries et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, qui a entamé depuis quelques jours une tournée pour s’enquérir des problèmes des usines, a encouragé le directeur général à œuvrer à recouvrer les 40% de pertes. Car de l'avis de M. Ndiaye, les ICS contribuent à lutter contre le chômage et participe à la croissance de l’économie du Sénégal. Le ministre a en outre invité Alassane Diallo au maintien des installations et du dialogue social.

Par ailleurs, Aly Ngouille Ndiaye, accompagné d’une forte délégation, est aussi revenu sur l’évaluation des conventions minières, qui veulent que l’État engage à plus ou moins terme la révision du Code minier en tenant compte des modèles internationaux mises en valeur par la Cedeao, l’Uemoa, ainsi que d’autres organismes internationaux. Mais pour lui, l’étude souhaite la renégociation au cas par cas de ces conventions minières, et même, pour certaines d’entre elles, le retrait pur et simple de certaines concessions. 

 Emmanuel Bouba YANGA (Stagiaire)

 

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