Publié le 9 Jul 2020 - 13:43
INONDATIONS

Diourbel se prépare

 

Les inondations causent des problèmes aux populations de la région de Diourbel. Afin de leur éviter ce calvaire, le gouverneur a organisé un comité régional de développement sur la problématique.

 

L’hivernage rime avec inondations dans la région de Diourbel, en particulier dans la cité religieuse de Touba. D’ailleurs, affirme le gouverneur Gorgui Mbaye, ‘’la situation est difficile à Touba où il y a une trentaine de points bas qui, chaque année, sont inondés’’. Pour ne pas connaître cette situation cette année, un comité régional de développement a été convoqué. Rien qu’à Touba, M. Mbaye dit y avoir identifié au moins ‘’cinq zones (qu’il) qualifie de zones critiques et qui ne doivent pas souffrir d’une inondation durable, parce que ce sont des artères extrêmement importantes’’. C’est le cas des deux voies menant à la grande mosquée de Touba.

‘’Dès les premières pluies, l’une des voies est inondée et tous les véhicules se déportent sur l’autre voie et cela va créer des problèmes. On ne doit pas se payer le luxe de voir une artère disparaitre à cause des flaques d’eau. Nous devrons être capables de libérer cette artère à chaque fois qu’il y a une inondation. Au croisement Serigne Bass, l’Onas est en train de réaliser un ouvrage de pompage. Mais en attendant qu’il soit réceptionné, il faudrait maintenir le dispositif de l’année dernière. Sinon, l’entreprise pourrait ne pas travailler, si la route est totalement submergée par les eaux’’, a fait savoir M. Mbaye.

Pour parer aux inondations, les participants à la réunion restent convaincus, comme le gouverneur, que le système mis en place l’année dernière doit être maintenu. Ces inondations inquiètent aussi les organisateurs du Magal qui devrait se tenir au mois d’octobre prochain. C’est la raison pour laquelle ils pensent qu’il faut travailler pour éviter ces situations désastreuses. 

D’ailleurs, de l’avis du gouverneur de la région de Diourbel, ‘’il faut faire de sorte que les inondations ne soient pas un fléau, mais des opportunités. Je crois qu’à la lumière de la situation post-Covid, ce sont des solutions résilientes permettant de s’adapter, de valoriser notre potentiel au lieu d’en souffrir, qu’il nous faut. Ce sont des choses parfaitement possibles, si on a de la volonté, de l’engagement, du savoir-faire et un peu de courage. Il ne faut pas simplement dire que personne ne l’a fait. Si on veut faire du développement, la situation que nous vivons nous oblige à avoir de l’audace pour exister, pour vivre’’.

Au niveau de la région, il y a le bassin de rétention de Bambey qui a atteint ses limites. Il en faut donc un deuxième. 

Par ailleurs, la situation de l’école a été au centre des débats. Et pour cause ! Les enseignements-apprentissages vont se poursuivre. Certains centres d’examen comme le lycée de Bambey, souvent inondés, risquent d’être délocalisés.

Boucar Aliou Diallo

 

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