Publié le 4 Oct 2017 - 21:27
ISMAILA MADIOR FALL, MINISTRE DE LA JUSTICE

‘’Les instruments de mesure du respect des droits humains attribuent au Sénégal une note positive’’ 

 

Présidant l’atelier de formation des défenseurs des droits humains hier, le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall a déclaré que l’Etat du Sénégal est en train de faire des ‘’efforts considérables’’ pour la protection des droits du citoyen.

 

Prenant part à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des défenseurs des droits humains au Sénégal, le ministre de la Justice a indiqué qu’aujourd’hui il y a des initiatives ‘’très intéressantes’’ prises par le Sénégal pour promouvoir et renforcer les droits humains. Ismaïla Madior Fall a renseigné que la promotion des droits humains est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics. Ce qui fait que l’Etat a la volonté de protéger et renforcer les droits humains. ‘’Le Sénégal, notamment dans sa Constitution, a adhéré à la plupart des instruments universels de protection des droits humains. Et dans notre législation, il y a bien des dispositions au niveau législatif et réglementaire qui protègent ces droits humains.’’

Ainsi, concernant ‘’les restrictions des droits et des libertés des citoyens’’, le ministre se veut clair : ‘’Aujourd’hui, il n’y a quasiment aucun rapport qui épingle le Sénégal en matière de droits humains. Avant 2012, le Sénégal était débiteur du rapport qui devait être produit par rapport aux instruments des Nations unies ; et quand l’Etat souscrit à ses engagements, il a l’obligation de produire annuellement des rapports.’’ Donc, ‘’depuis 2013, le pays respecte ses engagements. Nous avons maintenant des instruments de mesure du respect des droits humains et ils attribuent au Sénégal une note positive’’.

Pr Ismaïla Madior Fall souligne aussi que le Sénégal a, depuis l’avènement du Président Macky Sall, revu sa carte judiciaire et mis en place une nouvelle organisation. ‘’Il y a une nouvelle carte judiciaire qui est organisée de sorte à rationaliser la distribution du service public de la justice. Mais aussi de rapprocher la justice du justiciable. On a des tribunaux de grande instance et des tribunaux d’instance et une pluralité de tribunaux du travail. Puis, on a rapproché les cours d’appels’’, énumère-t-il. Avant de poursuivre : ‘’Nous avons, depuis la réforme sur la Cour suprême, ce qu’on appelle les référés libertés qui permettent désormais, lorsqu’une question de liberté fondamentale est évoquée, que le premier président de la Cour suprême prenne toutes ces mesures pour sauvegarder cette liberté fondamentale.’’ 

AWA FAYE

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