Publié le 4 Jan 2019 - 09:51
ITALIE

Loi anti-migrants 

 

En sept mois, le gouvernement 5 étoiles-Ligue italien a obtenu un quasi-blocage des arrivées via la Libye de migrants, rapporte le site de Rfi qui renseigne par la même occasion que  ‘’le ministre de l’Intérieur d’extrême droite espère un blocage total grâce à la nouvelle loi anti-migrants’’.

Mais des experts et des dizaines de maires, dont certains à la tête de grandes villes du pays redoutent les mesures qui détruisent les politiques d’inclusion sociale et augmentent le nombre de clandestins. Et, par conséquent, les situations d’insécurité dans la péninsule. Le chef file des maires qui refusent d'appliquer la loi du ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, est celui de Palerme, Leoluca Orlando, ‘’qui se bat sans relâche pour un accueil des migrants dans le respect de leur dignité’’.

...L’édile sicilien estime que le texte « viole les droits de l'homme » et le qualifie de « criminogène » « parce qu'il transforme en clandestins, dit-il, des personnes qui seront rayées de la liste des résidents ». Ce qui supprimera leur droit aux services de santé publique gratuits. Les maires d’autres grandes villes, comme ceux de Milan, Padoue, Florence et Naples s’inquiètent aussi des effets de la nouvelle loi qui, selon eux, « minent l’intégration sociale des migrants ».

Sans surprise, Matteo Salvini promet « des revers judiciaires » pour les frondeurs. Mais le président du Conseil, Giuseppe Conte, souhaiterait apaiser les tensions. Il a fait part de son accord pour rencontrer les représentants de l’Association des communes italiennes au Palais Chigi, le siège du gouvernement italien.

 

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