Publié le 11 Jul 2015 - 19:06
KHOUDIA MBAYE (MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS)

‘’J’aime bien quand ça se tape dessus’’

 

Le ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat, Khoudia Mbaye, a présidé hier l’atelier du lancement de la Lettre de Politique sectorielle de Développement. La LPSD vise à améliorer le climat des affaires au Sénégal.

 

‘’J’aime bien quand ça se tape dessus, quand ça se cogne. L’essentiel, c’est que ça soit des arguments qui s’entrechoquent. Qu’on se tape à force d’arguments. L’essentiel, c’est qu’on arrive à un consensus pour contribuer à l’atteinte des objectifs du Plan Sénégal Emergent (Pse)’’, a déclaré hier le ministre de la Promotion des Investissements, des    Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat. Khoudia Mbaye présidait l’atelier de lancement du processus d’élaboration de la Lettre de Politique sectorielle de Développement (LPSD).  A en croire le ministre, la LPSD constitue ‘’le premier élément du cadre de cohérence global et intégré’’ du Ministère de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat (MPIPDTE). Elle permet à ce département de mettre en exergue ses missions, ses fonctions, ses stratégies et sa contribution globale dans l’effort de développent du pays.

‘’La Lettre de Politique sectorielle de Développement est un document important. C’est une sorte de guide que nous devons avoir au niveau de chaque structure. Elle permet de savoir ce que nous allons faire, comment et avec qui nous devons le faire. C’est pourquoi nous sommes entrés dans le processus en mettant en place un comité de pilotage et un comité technique qui ont réfléchi sur les termes de références’’, note Khoudia Mbaye. 

 Cependant, le ministre précise que cette initiative ne vise pas à rassurer les investisseurs étrangers ou le secteur privé. ‘’Nous n’avons pas besoin de les rassurer. Ils le sont déjà grâce aux performances que nous avons connues l’année dernière. Le Sénégal avait fait un bond important en termes d’attractivité de notre économie. Plusieurs cabinets nous avaient crédités d’une notation considérable de l’environnement des affaires dans notre pays. Cependant, nous voulons aller encore plus loin. Nous avons l’obligation de continuer à nous améliorer parce que nous n’avons pas le droit de dormir sur nos lauriers’’, mentionne-t-elle.

EL HADJI FALLILOU FALL (STAGIAIRE)

 

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