Publié le 3 Feb 2021 - 00:26

La Banque mondiale et le FMI ne sont- ils pas complices des prédateurs des pays d’Afrique ?

 

En effet, un rapport de la Banque mondiale  dénonce que  l’aide publique au développement   s’est élevée  en é017 à 163 milliards de dollars, dont 7, 5%, soit 12,2 milliards   furent détournés et planqués dans les paradis fiscaux. !  

En outre, le FMI  chiffre à 200 milliards par an,  l’évasion fiscale effectuées par ses sociétés multinationales au détriment des pays d’Afrique et logées dans des paradis  fiscaux! 

Alors,  devant une telle hémorragie financière, nos peuples ont le droit des savoir, pourquoi aucun coupable n’a été nommément désigné par ces deux Institutions des Nations Unies ? 

En fait, si la Banque mondiale est sure de ces accusations, pourquoi n’a-t-elle pas activé son mécanisme «  Stolen Assest  Recovry » ( Star » pour récupérer  cet argent détourné pour les restituer aux peuples victimes, et faire  prendre des sanctions publiques contre les  Chefs d’Etat fautifs ? 

De même , si le FMI a constaté une évasion fiscale si énorme au détriment de nos Etats, qui est, en fait, un délit pénal puni dans tous les Etats, pourquoi n'a t- il pas fait confisquer ces vols, les restituer aux pays victimes, et faire traduire les entreprises délinquantes devant les juridictions internationales, ou dans les pays victimes. ? 

Ce sont ces deux organismes de l’ONU qui détiennent les preuves de ce qu’ils ont avancés, ils devraient donc être interpellés pour que la lumière soit, et que justice soit rendue ! , 

En agissant comme ils font,  ces deux Institutions des Nations Unies se comportent  comme des véritables complices des prédateurs des peuples d'Afrique, tout en se donnant bonne conscience, pour avoir  dénoncé ces forfaits dans leurs rapports !  

 Il faudrait donc de partout,  en Afrique, , que devant les peuples de chacun de nos pays où elles ont une représentation , que  des voix s'élèvent pour exiger qu'elles rendent compte de leur comportement vis-à-vis des délinquants qu’ils ont dûment identifiés, 

Seule une large campagne africaine permettrait de rendre justice à nos peuples et aux peuples des pays développés qui fournissent l’aide publique au développement, pour  mettre fin à ces pratiques  qui gangrènent notre développement. et qui sont la source de la corruption de nombre de nos élites. 

Sans une telle campagne africaine et auprès des forces vives des pays développés émetteurs d’aide publique au développement,  serait illusoire toute  lutte contre la pauvreté, contre les inégalités sociales et territoriales, et contre l’immigration illégale vers les pays développés.

La Gauche africaine, et toutes les organisations de la société civile qui luttent pour l’éradication de la corruption dans nos pays , sont interpellées ! 

                   Ibrahima SENE  PIT/SENEGAL

                        Dakar le 31 janvier 2021

 

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