Publié le 12 Feb 2020 - 07:55

Lamine Koita

 

Le décès, avant-hier à Fatick, du conducteur de vélotaxi Lamine Koïta, entre les mains de la police de ladite localité, suscite l’indignation des organisations de défense des droits humains. Informées de ce drame qui a occasionné des échauffourées entre forces de l’ordre et conducteurs de vélotaxi de Fatick, la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho) et Amnesty International/Sénégal exigent qu’une enquête impartiale et indépendante soit diligentée afin que la lumière soit faite sur ce décès et que les éventuels présumés coupables soient arrêtés et traduits devant la justice.

Selon Assane Dioma Ndiaye, Sadikh Niasse et Seydi Gassama qui ont conjointement signé une déclaration parvenue hier à ‘’EnQuête’’, le défunt faisait partie d’un groupe de jeunes suspectés par la police de faire usage de chanvre indien.

Selon des témoignages concordants et circonstanciés qu’ils ont pu recueillir, la victime aurait été conduite à la plage par les policiers qui l’ont battu jusqu’à ce qu’il vomisse du sang. Il a été, par la suite, transporté à l’hôpital régional où il a succombé à ses blessures.

 

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