Publié le 19 Aug 2012 - 22:26
LAMINE SANE

«Salif est prêt à jouer avec le Sénégal»

 

Lamine Sané est devenu un élément clé aux Girondins de Bordeaux, son club, et un joueur respecté en équipe nationale du Sénégal. Le défenseur polyvalent de 25 ans aimerait bien que son jeune frère, Salif Sané, intègre aussi les Lions de la Téranga. Mais Lamine ne veut pas mettre de pression à Salif. Pas plus qu’à son coéquipier bordelais, l’attaquant franco-sénégalais Henri Saivet.

 

RFI : Lamine Sané, on a parlé d’un éventuel transfert à West Ham. Est-ce que vous avez envie de franchir le pas prochainement et de quitter Bordeaux ?

 

Lamine Sané : J’ai toujours dit que l’Angleterre m’attirait. West Ham est un club londonien bien situé même s’il remonte tout juste en première division. Si je ne pars pas cette année, qu’il faut attendre un peu, ce n’est pas grave. Je garde l’idée d’aller en Angleterre et de réaliser mon rêve.

 

Vous avez joué à plusieurs postes : défenseur central, latéral droit, milieu défensif. Quel est votre meilleur poste ?

 

Mon poste de prédilection, c’est défenseur central. Je me sens un peu plus à l’aise en tant que numéro six. Latéral droit, en revanche, ce n’est vraiment pas mon poste. J’y joue pour dépanner deux ou trois matches. Mon truc, c’est de jouer dans l’axe.

 

En équipe du Sénégal, vous jouez pourtant à ce poste de latéral droit.

 

La sélection, c’est du bonus. Il y a peu de matches durant une année. Je peux éventuellement évoluer à droite en équipe nationale. Mais j’en ai discuté avec le sélectionneur (Joseph Koto). Peut-être qu’il me remettra dans l’axe. Mais ça ne me dérange pas du tout de jouer à droite en sélection.

 

Est-ce que vous avez mis de côté l’échec de la CAN 2012 avec une élimination dès le premier tour ?

 

Je pense qu’il faut tourner la page. Ce sont des mauvais moments. J’espère qu’ils vont nous servir de leçon et que nous ne referons pas les mêmes erreurs durant les CAN suivantes, si on a l’opportunité de les jouer. Parfois, on se trouve au sommet. Et parfois, on connaît des moments difficiles. Mais ça aide à avancer.

 

La double confrontation cruciale face à la Côte d’Ivoire approche. Est-ce que vous pensez déjà à ces deux matches éliminatoires de la CAN 2013 ?

 

 

Pour le moment, je me concentre sur les deux matches à venir avec Bordeaux, mon club (Bordeaux-Rennes et PSG-Bordeaux en Ligue 1). Lorsque ce sera la semaine du match face à la Côte d’Ivoire, je me mettrai en situation. On sait très bien que c’est un très gros match à jouer. Les Ivoiriens ont été en finale de la CAN 2012. On connaît très bien son équipe et ses individualités.

 

Quelque soit votre poste, vous jouerez face à Didier Drogba, Gervinho ou Yaya Touré. Ça fait de beaux défis personnels à relever…

 

Ce sont de bonnes oppositions. Ça permet de se situer par rapport à ce genre de joueurs.

 

Votre petit frère, Salif, n’a pas encore joué avec l’équipe du Sénégal. Est-ce qu’il va rejoindre les Lions de la Teranga selon vous ?

Ce n’est pas mon avis qui compte mais celui du coach. Mais je pense qu’il est prêt à intégrer l’équipe du Sénégal.

 

Salif Sané vous a-t-il dit qu’il souhaitait jouer pour le Sénégal ?

 

Oui, il a les mêmes intentions que moi. On en discute souvent ensemble et je pense que ça lui plairait bien de jouer pour l’équipe du Sénégal.

 

Un mot également sur votre coéquipier à Bordeaux, l’attaquant Henri Saivet. Est-ce qu’il va jouer pour le Sénégal ?

 

Bonne question ! Je pense qu’il faut laisser le temps à Henri de confirmer à Bordeaux. C’est vrai qu’il a toujours eu en tête l’idée d’intégrer l’équipe du Sénégal. Lorsque l’opportunité se présentera, il la saisira, je pense. Mais, pour le moment, il se concentre sur son parcours en club.

 

RFI

 

 

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