Publié le 26 Feb 2020 - 10:49
LIGUE DES CHAMPIONS - NAPOLI-BARCELONE (1-1)

Le Barça se sort du piège napolitain

 

Dominateur, mais mené à la suite de l'ouverture du score de Mertens, le Barça a fini par égaliser par Griezmann à l'heure de jeu. De quoi permettre aux Blaugrana de repartir avec un bon match nul du San Paolo.

 

Deux éclairs dans la nuit. Un petit chef-d’œuvre de Mertens côté napolitain. Une percée collective conclue par Griezmann côté catalan. Et puis le grand vide ou presque, alors que Partenopei comme Blaugrana auront livré un spectacle trop souvent neutre ce mardi, au San Paolo. Pas de quoi traumatiser les Catalans, qui repartent avec un nul plutôt bien négocié, en vue d'une éventuelle qualification pour les quarts de finale de la C1.

Ciel, mon Mertens

Courageux, mais pas téméraire, Gattuso envoie un premier signal en laissant sa grande tige Milik sur le banc, au profit du micro machine Dries Mertens, pour occuper la pointe de l'attaque. De fait, Naples a décidé de jouer en contre et le fait plutôt bien en début de match, aidé par les sorties de balles proprettes de Demme et Zieliński, et la justesse technique d'Insigne. En face, le Barça, fidèle à son programme habituel, aligne tranquillement sa possession de balle, en essayant de jouer au bilboquet avec les nerfs des Azzurri. Problème : les Catalans, toujours privés de Suárez, doivent composer sans avant-centre de métier. C'est même Vidal qui doit bon gré mal gré faire le guignol dans la surface, pour essayer de couper les rares centres qui atterrissent dans les seize mètres napolitains. Naples ne fait pas grand-chose de plus, mais les Partenopei peuvent s'appuyer sur deux braqueurs de haute volée : Piotr Zieliński et Dries Mertens. Le Polonais chipe d'abord le cuir à Junior Firpo pour foncer sur le côté droit, avant de servir son attaquant, qui envoie une merveille de frappe enroulée dans la lulu de Ter Stegen. Un pion carrément dingo, qui permet au Belge de devenir le co-meilleur buteur de l'histoire du Napoli à égalité avec Marek Hamšík (121 buts). Petite taille, grande classe Dries.

Caresse et Busquets

Trop peu, néanmoins, pour pirater le logiciel barcelonais. L'air de rien, Busquets glisse une passe millimétrée dans les panards de Junior Firpo, dont le centre permet à Griezmann d'égaliser, de près. Mais ce Barça-là est du genre zinzin et se met à multiplier les trous d'air derrière : Milik (qui vient de remplacer Mertens, sorti sur blessure) est inexplicablement esseulé dans l'axe et trouve Callejón peu après l'heure de jeu. L'Espagnol se retrouve alors face à Ter Stegen, mais tire en plein dans le buffet du portier allemand. Insigne, après une série de contres favorables, a aussi la brillante idée de zapper Milik, pourtant seul dans l'axe, et préfère tenter une inélégante frappe écrasée. C'est ballot pour le Napoli, qui finit le match façon petit bras, face à des Blaugrana qui reprennent leur domination stérile. Seul Vidal, qui se mange un rouge après avoir dégommé d'un tacle un peu trop viril Mario Rui, épicera la fin de match, décidément bien fade. Rien de rédhibitoire pour les Catalans, qui repartent avec un bon nul d'Italie, face à des Partenopei qu'on imagine difficilement avoir les armes pour titiller les Barcelonais au Camp Nou.

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