Publié le 29 Jan 2021 - 18:38
LUTTE CONTRE LA TUBERCOLE, LE PALUDISME ET LE VIH

Le Fonds mondial octroie plus de 46 milliards F CFA au Sénégal   

 

Même si elles ont connu une réelle baisse, les maladies transmissibles constituent toujours un problème de santé publique. Pour maintenir la lutte contre ces trois maladies (le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida), le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec le Fonds mondial, a lancé hier le Nouveau modèle de financement (NFM3).

 

Le Sénégal a bénéficié du Fonds mondial un montant global de 70 709 385 dollars, soit 46 378 285 621 F CFA, pour les trois prochaines années (2021-2023). Ce pactole servira à poursuivre la lutte contre les maladies transmissibles (le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida). Un atelier de lancement a été organisé, après le processus d’élaboration des demandes de subvention du Nouveau modèle de financement (NFM3) sanctionné par l’approbation sans rupture de toutes les demandes soumises. Ce financement, souligne le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, est réparti entre quatre récipiendaires principaux intervenant dans la lutte contre les trois maladies. Il s’agit de : la Direction générale de la santé, le CNLS, l’ANCS et Plan International Sénégal.

"Conscient de l’importance de cette subvention, notre pays a consenti à accorder une contrepartie représentant 20 % de l’allocation. Nous devons tout mettre en œuvre pour mobiliser cette contrepartie, condition essentielle au succès de ce nouveau modèle de financement. Je compte sur le soutien des services du ministère chargé des finances et de celui chargé de l’économie", souligne Diouf Sarr.

Avant d'ajouter qu'il a donné des instructions, afin que tous les engagements auxquels le pays a souscrit puissent être respectés. "Je pense notamment au reversement du personnel pharmacien et biologiste, recruté dans le cadre de la subvention NMF2, dans le lot des agents contractuels de mon département. Les personnels qui seront recrutés dans le cadre du NMF3, seront également reversés à la fin de la période de mise en œuvre de la subvention", annonce-t-il.

Toutefois, fait savoir le ministre, deux préoccupations majeures méritent d’être reposées. Il s’agit du rôle et de la place de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, en tant que centrale d’achat des médicaments et produits essentiels de santé. Il s’agit, également, de la question relative aux indemnités accordées à certains personnels.

 "Nous considérons ces questions comme essentielles, car leur résolution permet, de notre point de vue, de consolider les acquis obtenus lors des phases précédentes. Surtout que mon département reste disposé à apporter les redressements nécessaires à l’exécution correcte de la subvention", dit-il.

En effet, à l’instar des autres pays à faible revenu ou sous-développés, le Sénégal s’active à financer une réponse des plus efficientes contre les maladies qui constituent une charge importante sur son budget en général et en particulier sur celui de la santé : le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose.

Efficience, redevabilité, transparence et soutenabilité

Pour la représentante résistante de l'OMS au Sénégal, Dr Lucile Imboua, avec cette stratégie, il est attendu au Sénégal l’efficience, la redevabilité, la transparence et la soutenabilité. Autant de défis, dit-elle, que leur engagement pour l’atteinte des objectifs de la Stratégie nationale de financement de la santé les oblige à relever avec la mise en œuvre des financements mobilisés.

L’objectif de l’atelier de lancement, soutient le ministre, vise à clarifier les rôles et les responsabilités des parties prenantes dans ce nouveau cycle de financement et à accroître l'appropriation de la gestion des subventions. ‘’Il s’agira, pour l’ensemble des acteurs impliqués dans la riposte contre les trois maladies que sont le sida, la tuberculose et le paludisme, d’entendre et d’apprécier la voix des hautes autorités de l’Etat du Sénégal sur cette nouvelle subvention.  Mais également de présenter le portefeuille aux différents acteurs concernés pour sa mise en d’œuvre, en vue d’échanger avec eux sur ses orientations stratégiques et ses conditions de réalisation’’, renseigne-t-il.

Au cours de cette rencontre, les principaux acteurs ont non seulement présenté une synthèse des conventions de financement signées avec les bénéficiaires, mais aussi examiné les procédures de suivi et de gestion des fonds avec les décideurs, représentants de la structure hiérarchique de l’exécution des projets, avant de présenter les grandes lignes des premiers plans opérationnels des bénéficiaires.

VIVIANE DIATTA 

 

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