Publié le 15 Aug 2018 - 04:02
MBAYE DIOUF (CHEF DU BUREAU PLANIFICATION A L’IEF DE THIES-VILLE)

‘’D’ici à 2 ans, 6 salles de classe vont être réhabilitées, si tout se passe bien’’

 

Six des quatorze salles de classe que compte l’école primaire El Hadj Ibrahima Sarr pourront être remises en bon état dans deux ans, a confié à ‘’EnQuête’’ Mbaye Diouf, chef du Bureau planification, suivi et évaluation à l’Inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Thiès-ville.

 

L’Inspection de l’éducation et de la formation de Thiès-ville a intégré l’école primaire El Hadj Ibrahima Sarr parmi les établissements qui nécessitent une réhabilitation. D’ici à 2020, six salles de classe sur les 14 que compte l’établissement pourront être réhabilitées. Une assurance du responsable du Bureau planification, suivi et évaluation à l’Ief de la ville de Thiès. ‘’Nous savons tous que l’école primaire El Hadj Ibrahima Sarr se trouve dans un état de délabrement très avancé. Nous sommes conscients de sa situation peu reluisante. L’école Ibrahima Sarr, ex-Ballabey, est bien prise en compte dans les propositions de réhabilitation. Normalement, si tout se passe bien et que si les propositions sont validées, 6 parmi les 14 salles de classe que compte l’établissement vont être réhabilitées. Cela pourrait être effectif dans les deux ans qui viennent’’, rassure Mbaye Diouf.

Poursuivant, ce dernier renseigne tout de même que l’Ief a fait, il n’y a pas longtemps, un plaidoyer au niveau de la commune de Thiès-Est afin qu’elle puisse intervenir dans le processus de réhabilitation d’Ibrahima Sarr.

‘’L’école a fait d’excellents résultats, l’année dernière. C’est pour cette raison que nous avons une discrimination positive en faveur dudit établissement. Des propositions ont déjà été faites. Maintenant, il faut aussi préciser qu’Ibrahima Sarr n’est pas la seule à se trouver dans cette situation. Il y a aussi l’école primaire Idrissa Diop (Thiès-Nord). Il y aura une plénière pour faire un arbitrage. Mais si tout se passe bien, l’école sera réhabilitée’’, lance-t-il.

Avant d’ajouter que s’il y a possibilité, l’école doit disposer d’autres salles de classe pour accueillir les milliers d’élèves qui la fréquentent chaque année scolaire. Conscient que l’État ne peut pas tout faire, Mbaye Diouf appelle à la mobilisation des partenaires (anciens élèves, associations de la communauté, politiques…) pour qu’Ibrahima Sarr (Ex-Ballabey) puisse retrouver son lustre d’antan. Il appartient, conclut-il, à toute la communauté d’apporter son soutien infaillible à la ‘’prestigieuse’’ école qui, depuis 1930, a participé à la formation des cadres sénégalais et européens.

NDLR : Une erreur de manipulation nous a fait publier, hier, la version non corrigée de ce reportage. Toutes nos excuses à nos lecteurs pour cet impair indépendant de notre volonté.

 

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