Publié le 18 Jan 2020 - 16:33
MBOUR – AFFAIRE DU JARDIN PUBLIC

Le bureau municipal blanchit le maire Fallou Sylla et lui réaffirme sa solidarité

 

Depuis plusieurs mois, le différend opposant le maire de la commune de Mbour et une association de jeunes fait couler beaucoup d’encre et de salive. Une plainte a été déposée, à cet effet, sur la table du procureur, concernant la construction d’un centre commercial communal sur le site qui abritait le jardin public de la ville. Depuis lors, les travaux ont continué, malgré le dossier qui suit son cours. Le délibéré est attendu la semaine prochaine.

En attendant, le bureau municipal de la commune a fait face à la presse, hier matin, pour exprimer son soutien à son édile et montrer qu’il n’a fait qu’exécuter les décisions du conseil municipal.

Dans une déclaration lue à la salle de délibération de l’Hôtel de ville, ils ont rappelé que la décentralisation a donné aux collectivités territoriales la plénitude de leur administration. ‘’C’est aux collectivités territoriales de juger de l’opportunité de toutes les actions qui concernent la commune’’, renseigne Maguette Diop, porte-parole du jour. Il ajoute que c’est ainsi que le maire a reçu un quitus du conseil municipal approuvé par l’autorité – ici le préfet - se référant aux conclusions sur le jardin public du 30 juillet 2016. A l’en croire, ‘’déjà, l’arrêté municipal n°007-2017 CMB du 07/10/2017 disait : ’Le jardin public sera déplacé et des sommations servies aux occupants’’’, rappelle M. Diop.

Soulignant que tous ces actes ont été soumis à l’approbation du représentant au préalable, il note que ‘’le maire, El Hadj Fallou Sylla, organe exécutif, n’a fait qu’appliquer les décisions du conseil municipal. Le tout avec des plans annexés au protocole d’accord’’.

Sur la même lancée, ‘’le conseil municipal exhorte le maire à poursuivre dans cette voie, pour l’aboutissement des projets phares de la commune : l’achèvement de la construction de la première tranche du complexe culturel communal, l’installation d’un système d’éclairage moderne dans la ville de Mbour, la réfection du bâtiment de l’Hôtel de ville, le bitumage et l’éclairage public de boulevards et routes à Grand-Mbour, Téfess, Golf, Médine et Liberté 2, comme programmé dans le plan triennal à réaliser dans le cadre du financement du Pacasen et du budget de la commune’’, fait-il savoir.

En outre, confie-t-il, ‘’la gestion de l’ouvrage permettra à la municipalité de percevoir une quote-part sur chaque cantine vendue, en dehors de la taxe municipale’’. Avant de préciser que contrairement aux allégations de certains qui accusent des conseillers municipaux de détenir certaines des cantines, ‘’le conseil municipal affirme solennellement qu’aucun conseiller municipal ne dispose d’une cantine. Si la liste existe, qu’on la publie’’, a-t-il sommé.

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