Publié le 17 Nov 2012 - 07:10

MORCEAUX CHOISIS

 

 

Quelques points essentiels retenus lors de l'intervuiew accordée au journal EnQuête.

 

Immigrés chinois

 

«Il y a des Chinois qui viennent régulièrement à l'ambassade, à la chancellerie ou au service économique et commercial. Ce sont ces entreprises chinoises qui sont présentes à Dakar. Il y a aussi ces Chinois qui viennent s'installer à Dakar pour faire du petit commerce (…) Il est difficile pour nous de chiffrer exactement le nombre de Chinois dans un pays. Pour une seule fois, on est arrivé à comptabiliser le nombre de nos compatriotes dans un pays africain, c'était en Libye, quand l'État chinois a décidé d'évacuer tout le monde avec la chute de Khadafi. Ils étaient 68 mille Chinois. Nous avons pu évacuer plus de 38 mille d'entre eux par avions, bateaux et autocars.»

 

Coopération

 

«...Des projets comme le Grand Théâtre, la future Arène nationale de lutte, la réhabilitation des stades régionaux sont des choses concrètes. Mais ce qui 'est encore plus important pour la Chine, c'est de donner des sources d'inspiration à nos amis africains pour leur vie. La démocratie elle n'est pas unique. D'autres pays ont réalisé leur prospérité économique grâce à plusieurs événements parmi lesquelles il y a cette politique de la canonnière et d'exploitation. La Chine n'a jamais envahi aucun pays étranger. Elle n'a jamais eu de colonies à l'étranger (…) Si notre pays a fait aujourd'hui tant de réalisations, c'est parce qu'il a trouvé une autre voie et c'est cette voie de développement qui pourrait nous donner un développement partagé et de prospérité commune. Ce qui fait peur aujourd'hui, ce n'est pas cette puissance de la Chine ou de l'Inde, mais l'existence avérée d'une autre voie. Certains se disent qu'un jour peut-être ils vont être détrônés dans leurs certitudes sacro-saintes...»

 

Agriculture (priorité nationale du Sénégal)

 

«Tous les partenaires attendent que cette orientation politique soit traduite en actes concrets (…) Si l’État sénégalais et ceux de la sous-région identifient l'agriculture comme la première priorité, la chose suivante, c'est d'adopter des politiques agricoles fortes (...) Finalement, la réponse ne relève pas du miracle. D'abord c'est un choix politique. Et personne d'autre ne pourrait faire ce choix politique pour vous. Quand l'Europe a fait ce choix politique pour résoudre ses problèmes de sécurité alimentaire au lendemain de la 2e guerre mondiale, elle a fermé ses frontières aux produits importés (...) Si un pays ne dispose pas de politique agricole forte, que peut-il attendre des autres pour résoudre l'autosuffisance alimentaire.»

 

 

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