Publié le 12 Jan 2014 - 00:25
PARITÉ

Les organisations féminines en veulent davantage 

 

Les organisations féminines réunies en plénière au centre culturel Douta Seck réclament plus de considérations dans les organes de prise de décisions. En outre, Elles comptent aussi s’impliquer dans la recherche de solutions pour la paix en question.

 

Dans sa comédie ‘’l’assemblée des femmes’’ l’auteur antique grec  Aristophane décrivait, au IV siècle av j-c, une cité où le pouvoir serait aux mains des femmes. Non rassurez-vous ! Le ‘’sexe faible’’ ne compte pas fomenter un putsch contre le genre masculin.

Réunies hier, en plénière, au centre culturel Douta Seck, les organisations féminines ont seulement réclamé une meilleure prise en compte de leurs droits, pour une meilleure promotion socio-économique de la femme.

La rencontre a été présidée par Anta Sarr, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance. ‘’Nous réclamons la parité intégrale, dans toutes les politiques publiques et les structures étatiques‘’, a plaidé Madame Ndioro Ndiaye ancienne ministre socialiste de la Femme.

Cette réunion préparatoire, de la Quinzaine de la femme et celle de la Francophonie, prévues cette année, visait donc une meilleure implication des femmes dans les organes de décisions. ‘’Nous voulons une meilleure reconnaissance des droits et une meilleure représentativité des femmes dans les listes électorales pour les échéances électorales en juin 2014 ’’, a renchéri Kiné Diop, présidente de l’Observatoire sur la parité.

Les enjeux de cette rencontre étaient également de mettre en place un cadre de concertation avec la direction du développement communautaire, en collaboration avec les organisations féminines, pour la revitalisation du mouvement féminin sénégalais.

‘’Les organisations féminines attendent beaucoup de ce cadre qui, elles l’espèrent, va améliorer l’encadrement et la formation dans l’élaboration de projets pour les femmes’’, a souligné Khady Ndiaye Diakhaté, trésorière d’une association de commerçantes. Elle a plaidé pour un meilleur encadrement des groupements féminins.

Au milieu des chaleureuses accolades et retrouvailles, dans une salle riche en couleurs, Madame Ndèye Marie Diédhiou, Présidente de la plate-forme des femmes pour la paix, a fait un plaidoyer pour l'implication des femmes dans la recherche de la paix en Casamance.

‘’Nous invitons toutes les femmes le 24 janvier à Dakar à se joindre à notre marche nationale pour le retour de la paix en Casamance. Cette initiative entre dans le cadre de la semaine de la paix ’’, a-t-elle  déclaré en conclusion.  

PAR MAMADOU MAKHFOUSE NGOM

 

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