Publié le 16 Jan 2020 - 14:28
PECHE ET AQUACULTURE

Le Sénégal et le Canada renouvellent leur protocole d’entente 

 

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, et l’ambassadeur du Canada au Sénégal, Sébastien Beaulieu, ont procédé, hier, à la signature d’un protocole d’entente en matière de pêche et d’aquaculture entre les deux pays.

 

Le Sénégal et le Canada ont renouvelé, hier, leur protocole d’entente, dans le cadre de la pêche et de l’aquaculture. ‘’La signature du protocole d’entente entre le Canada et le Sénégal constitue un cadre de coopération fructueuse entre nos deux pays. Les relations particulières du Sénégal et du Canada au sein de la Convention internationale de conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta) créée en 1969, ont permis à notre pays de consentir des transferts annuels d’une partie de son quota d’espadon du Nord insuffisamment exploité, soit 100 t en 2010 et 125 t depuis 2013’’, explique le ministre de la Pêche.

D’après Alioune Ndoye, ce protocole d’entente est le second du genre entre les deux pays. Ceci, à la suite de celui du 22 mars 2011, qui a permis au département des Pêches du Sénégal de bénéficier de l’appui du gouvernement du Canada pour l’acquisition de matériels informatiques. Un soutien qui visait à renforcer ses capacités de gestion et d’aménagement des pêcheries. ‘’La durée du protocole d’entente est prévue pour 5 ans et fera l’objet d’un suivi rapproché avec l’organisation de réunions biannuelles de suivi-évaluation qui permettront d’avoir une mise en œuvre rigoureuse et fructueuse en vue de mesurer les progrès accomplis’’, renchérit Alioune Ndoye.

Pour sa part, l’ambassadeur du Canada, Sébastien Beaulieu, souligne que le nouveau protocole d’entente est un ‘’jalon supplémentaire’’ dans les longues relations entre le Sénégal et le Canada, surtout dans le domaine de la pêche. ‘’Nous partageons l’océan Atlantique et surtout une coopération dense à travers la Cicta. Le Canada participe, depuis plus de 50 ans, à la modernisation de la pêche sénégalaise, notamment dans le domaine de la motorisation, le développement de la commercialisation des produits de la pêche artisanale, la coopération dynamique entre les experts des deux pays. Ce protocole va permettre de poursuivre la coopération par l’échange des meilleures pratiques et connaissances dans le domaine de la pêche artisanale, mais aussi de l’aquaculture’’, dit-il.

Au fait, ce nouvel accord prend en charge les sciences et la recherche, entre autres. A savoir l’évaluation des stocks de petits poissons pélagiques côtiers, les techniques d’échantillonnage des captures au débarquement, de détermination de l’âge des poissons, mollusques et des crustacés, les travaux de recherche en aquaculture. Mais aussi la formation sur la collecte, la gestion, l’archivage et l’analyse des données sur les pêches. Les statistiques sont aussi un des volets de ce protocole. Elles comprennent, en fait, la collecte, l’analyse, la gestion et l’archivage de données sur les pêches. La plateforme pour la transmission de données sur les pêches, la formation sur les procédures de régulation de l’accès aux pêcheries, la conservation et la protection, la gestion des pêches, la transformation des fruits de mer et aquaculture, la formation des pêcheurs et la salubrité des aliments sont également pris en compte dans le protocole entre le Sénégal et le Canada.

MARIAMA DIEME

 

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