Publié le 26 Feb 2020 - 16:38

Petite enfance

 

ImagiNation Afrika, une association sénégalaise qui œuvre pour le développement des enfants, est convaincue qu’il faut investir dans la petite enfance, aujourd’hui, pour avoir un monde émergent demain. Elle a réuni, hier à Dakar, divers experts pour échanger autour de la question. Invité à prendre part à la réflexion, le conseiller à la présidence chargé de l’enfance, Mamadou Kébé, pense que cela pourrait passer par la construction de centres de loisirs adaptés aux réalités africaines.

‘’Nous avons l’engagement des plus hautes autorités, matérialisé par la Convention des droits de l’enfant ratifiée, adoptée et traduite en acte juridique interne. Une politique de la petite enfance qui protège les enfants contre toute forme de violence’’, a-t-il rappelé pour montrer l’engagement de l’Etat.

La directrice de la Case des tout-petits, Thérèse Faye Diouf, abonde dans le même sens. Elle annonce que l’Etat est en train de voir comment faire pour booster davantage les investissements faits. De belles choses ont été réalisées, mais il y a encore à faire. Par exemple, au Sénégal, le taux de préscolarisation s’élève à 17,7 %, alors que la moyenne africaine est de 20 %. La fondatrice et directrice d’ImagiNation Afrika, Karima Grant, reste, elle, convaincue que c’est en mettant à contribution tout le monde que des solutions pourront être trouvées aux problèmes auxquelles la petite-enfance est confrontée. Pour elle, il faut essayer de voir quels sont les points forts et points faibles, mais aussi là où il faut mettre le focus, pour que le développement durable, à travers la petite enfance, soit une réalité au Sénégal. Et, poursuit-elle, le gouvernement du Sénégal est engagé à aller dans ce sens.

 

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