Publié le 24 Aug 2019 - 08:22

Port d’arme

 

Une partie de la population du village de Niéméniké, une contrée de la région de Kédougou, est entre le marteau de la loi et l’enclume des voleurs.

En fait, pour la sécurisation de leur bétail, ces habitants détiennent des fusils basicaux de calibre 12 mm. Seulement, cette volonté de se protéger les expose à la loi pénale, puisque leur permis de port d’arme a expiré depuis longtemps.

Le pire, ils déclarent avoir effectué plusieurs déplacements au ministère de l’Intérieur, notamment à la Direction des armes et minutions, pour régulariser leur situation, en vain. C’est pourquoi ces populations lance un cri du cœur, en invitant les autorités à leur faciliter l’obtention et le renouvellement des permis de port d’arme. Parce qu’elles ne veulent pas être à la merci des voleurs, encore moins enfreindre la loi.

En fait, selon des sources judiciaires, les armes en question sont souvent saisies lors des patrouilles et/ou des opérations de sécurisation de la gendarmerie et les propriétaires font l’objet de déferrement au parquet.

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