Publié le 28 Apr 2014 - 20:44
POSOLOGIE ET EFFETS SECONDAIRES DES PLANTES MÉDICINALES

Les chimistes au chevet des tradipraticiens

 

Réunis autour du thème ''Pharmacopée plantes médicinales de l'Afrique de l'Ouest : enjeux et perspectives de développement, ces scientifiques veulent une revalorisation des plantes'', les membres du comité sénégalais pour la chimie (CSC) ont posé un acte fort ce samedi à l'amphithéâtre de l'UCAD, pour marquer le démarrage de leurs activités. ''Ce colloque avec les tradipraticiens est un moyen de sensibiliser, parce que le problème qui se pose souvent est la maîtrise du dosage.

La toxicité n'est pas maintenue, d’où l'utilité de la science à aller dans ce sens, pour une meilleure collaboration avec les tradipraticiens, afin de réussir à régler ce fléau'', a souligné le docteur Matar Seck, président du comité d'organisation qui prône pour la maîtrise de la posologie et des effets secondaires des médicaments.

L'autre enjeu est de faire en sorte que Dakar devienne un pôle de recherche scientifique. Le professeur Modou Fall, secrétaire général du comité sénégalais pour la chimie, de rappeler que le comité a été créé pour adhérer à l'union internationale de chimie pure et appliquée. Cette adhésion, selon lui, devrait passer par la mise sur pied d'une organisation de chimistes. 

Le comité prévoit aussi de travailler en synergie avec les tradipraticiens. ''Nous avons tenu à organiser cette rencontre car les tradipraticiens s'expriment. La médecine moderne de même et cela, pour constituer un pôle de développement pour la nation sénégalaise''. Après avoir jugé efficace la contribution des tradipraticiens, Gaoussou Sambou, phytothérapeute à l’hôpital Fann, a souligné que certains malades manquent de moyens pour payer la note de l’hôpital. Il souhaite que les autorités travaillent à ce qu'un cadre soit rétabli. 

Aida DIENE

 

 

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