Publié le 18 Jan 2020 - 18:03
PRESSE SENEGALAISE

Sur les sentiers de l’assainissement 

 

Après l’adoption du Code de la presse en 2018, place à la mise en place de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis d’expérience. La nomination de ses membres et l’élection de son président et son vice-président, se sont tenues mercredi dernier.

 

La presse sénégalaise est en passe d’être assainie. Après plusieurs années de lutte, les journalistes ont enfin obtenu gain de cause quant à l’édification d’une carte de presse nationale. Un projet qui devrait mettre fin à la floraison actuelle de cartes, propres à chaque média. Ainsi, le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a signé mercredi dernier l’arrêté portant nomination des membres de la Commission de la carte nationale de presse et de validation des acquis de l’expérience. Ses membres ont élu Daouda Mine, directeur des supports numériques de GFM et directeur de publication d’IGFM, à la tête de la commission et le journaliste Bakary Domingo Mané en est le vice-président. La commission nationale comprend en effet, huit membres titulaires et huit membres suppléants. Parmi ces membres, figurent des journalistes, un inspecteur du travail et de la sécurité sociale, des techniciens des médias et de l’audiovisuel, un magistrat et un juriste.

Selon le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal, ‘’la carte de presse est régie par les articles 22 à 39 du Code de la presse’’. La commission nationale de la carte de presse est composée de huit membres, dont cinq sont désignés par les acteurs des médias : l’organe d’autorégulation, l’organe de régulation, l’organisation patronale la plus représentative, le syndicat des travailleurs le plus représentatif et l’association de la presse en ligne la plus représentative. La structure indique par ailleurs, que les trois autres membres de la commission sont des institutionnels qui seront chargés de représenter les ministères de la Justice, de la Communication et du Travail.

‘’Le code de la presse stipule que le président est nécessairement un professionnel des médias, avec une expérience d’au moins dix ans. De surcroît, poursuit le CDEPS, le président n’est pas nommé, mais il est élu parmi les membres de la commission de la carte de presse’’. Le nouveau Code de la presse devant organiser et réguler la profession de journaliste a été adopté par l’Assemblée nationale en juillet 2018.

EMMANUELLA MARAME FAYE

 

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