Publié le 9 Jul 2020 - 08:49

Prisons

 

Deux équipes d’observateurs composées, entre autres, d’un commissaire divisionnaire de police à la retraite, d’un inspecteur d’administration pénitentiaire à la retraite et d’experts en droits humains ont constaté et ouvert  une enquête sur les conditions de détention au Sénégal. Cela fait suite à la saisine de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) par des organisations de défense des droits humains, des citoyens, des détenus et leurs parents.

Ces derniers ont relaté des mouvements d’humeur de détenus, de refus de s’alimenter, d’allégations de maltraitance, de violences commises ou de menaces proférées de la part de personnels pénitentiaires sur les mis en cause. Josette Marceline Lopez Ndiaye, Présidente de l’Observateur national des lieux de privation de liberté, a dépêché, dans la journée du vendredi 5 juin 2020, deux équipes d’observateurs délégués permanents aux maisons d’arrêt et de correction (Mac) de Diourbel et de Thiès ainsi qu’à Dakar, au Camp pénal de Liberté 6. Au terme de cette mission, un rapport général sera dressé et envoyé aux autorités compétentes.

L’Observateur national des lieux de privation de liberté est un mécanisme national de prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants que l’Etat du Sénégal a mis en place, par la loi 2009-13 du 2 mars 2009, conformément au protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui oblige tout Etat-partie à créer un tel mécanisme sur son territoire.

 

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