Publié le 12 Dec 2012 - 00:40
QUATRIÈME REVUE DE L'ISPE DU SÉNEGAL

''Tous les critères...respectés'', selon le FMI ...

 

''Le programme est en bonne voie et tous les critères d’évaluation de la fin de juin 2012 ont été respectés'', a annoncé le Fonds monétaire international à propos de l'Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) du Sénégal dont la quatrième revue des résultats a été achevée hier.

 

Selon un communiqué de l'institution monétaire posté le même jour sur son site, son Conseil d'administration (C.A) a ''aussi conclu les consultations au titre de l'article IV pour l’année 2012 avec le Sénégal. Une Note d'information au public sera publiée en temps voulu''. L'on rappelle que l’ISPE en faveur du Sénégal a été approuvé par ledit C.A le 3 décembre 2010. ''Ces dernières années, la croissance du Sénégal a été atone, ce qui a eu des conséquences pour la réduction de la pauvreté.

 

D'après les projections et en dépit d'un environnement extérieur encore difficile, le pays devrait connaître une reprise modérée de la croissance en 2012 et 2013, grâce à un rebond de l'agriculture et à l'achèvement d'un certain nombre de grands projets d'infrastructure et miniers. Avec la pleine mise en œuvre de l'ambitieux programme de réformes des autorités, appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique du FMI, la croissance devrait progressivement retrouver à moyen terme le niveau enregistré avant la crise financière mondiale. L’inflation devrait rester modérée'', a déclaré Min Zhu, Directeur général adjoint et Président par intérim du FMI, selon le document parcouru par EnQuête. Lequel renseigne que les autorités sénégalaises ''entendent maintenir le déficit budgétaire à moins de 6 % du PIB en 2012 et à 5 % du PIB en 2013, ce qui contribuera à assurer la viabilité de la dette''.

 

...Qui juge ''bienvenue'' la nouvelle stratégie de développement du pays

 

''En même temps, poursuit le communiqué, elles doivent ménager un espace pour les investissements publics propices à la croissance et autres dépenses prioritaires. Pour atteindre cet objectif, elles sont résolues à réduire le coût du fonctionnement de l'État, à réorganiser les agences publiques, à rationaliser les dépenses dans les secteurs-clés et à éliminer progressivement les subventions coûteuses et mal ciblées tout en renforçant les filets de sécurité sociale. Il sera crucial à moyen terme de soutenir ces efforts nécessaires pour améliorer durablement l'efficacité des dépenses publiques et réduire le déficit budgétaire''.

 

D'après toujours M. Zhu, ''à moyen terme, le principal défi pour le Sénégal consiste à atteindre une croissance plus élevée, durable et solidaire. La nouvelle stratégie de développement des autorités, qui met l'accent sur la solidarité, est par conséquents bienvenue. Le gouvernement a un rôle important à jouer pour accroître le potentiel de croissance, par exemple moyennant la fourniture d'infrastructures cruciales et des réformes destinées à améliorer le climat des affaires. L'accélération de la mise en œuvre des nouveaux investissements énergétiques et de la restructuration de SENELEC, la société nationale de services publics, est une priorité à court terme''.

 

 

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