Publié le 12 Feb 2020 - 09:38

Questekki

 

Mamadou Lamine Diallo ne lâche pas le scandale Petro-Tim qui implique Franck Timis et le frère du président de la République, Aliou Sall. Le leader de Tekki, par ailleurs député à l’Assemblée nationale, ne rate jamais l’occasion pour enfoncer le clou. Dans sa ‘’Questekki’’ d’hier, il s’intéresse au partage à parts égales entre le Sénégal et la Mauritanie des ressources gazières du bloc de Saint-Louis pour des raisons de paix et de stabilité. En attendant, de stabilité, il estime que ‘’ce n’est pas le cas de Guet-Ndar’’.

Selon lui, les pêcheurs sont inquiets parce que l’avenir de la pêche à Saint-Louis est en pointillé. Selon lui, le Sénégal n’a pas résolu les conditions de sa stabilité et pour cause ! L’affaire Franck Timis a affaibli notre position de négociation par rapport à la Mauritanie. ‘’Ce n’est que le début. La galaxie de Franck Timis se retrouve aussi au sein de la société les Fermes de la Teranga à cheval dans les communes de Nguith et Ronc. Elle aurait pris la place de Senhuile/Senethanol. Si j’en parle, c’est parce qu’il n’y a aucune activité agricole constatée sur place et les travailleurs sont licenciés par petits groupes, abandonnés à leur sort. Décidément, Franck Timis, c’est le malheur des travailleurs’’, fulmine-t-il.

...Le député de Tekki s’est par ailleurs intéressé à la situation qui prévaut à la Sonacos. Et selon lui, le président Macky Sall a choisi le ‘’transhumant’’ Fada pour tuer la filière industrielle de l’arachide. ‘’’Fadd’ en wolof, c’est tuer d’un coup sec. C’est bien ce que le libéral DG de la Sonacos est en train de faire à la filière arachidière. L’exportation des graines prend le dessus sur la trituration au Sénégal’’, persifle-t-il. Avant de souligner que les chiffres de production d’arachide annoncés par le régime BBY sont faux.

Il est persuadé que la filière arachidière fonctionne à l’envers des principes économiques simples. Cela d’autant que les prix au producteur sont fixés après la récolte. Cette pratique, selon lui, résulte de la fonction coloniale d’accumulation des réserves de change affectée à la filière arachidière et est dépassée. ‘’Je suis de ceux qui pensent, avec les Assises nationales, que le Sénégal a une carte à jouer dans la filière industrielle de l’huile d’arachide. Il faut revenir aux fondamentaux et éliminer les rentiers des semences, des engrais, et reconnaitre qu’en effet, dans toute activité économique, la connaissance du prix de vente guide la production’’, préconise-t-il.

 

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