Publié le 25 Mar 2020 - 14:19

Questekki

 

La 191e livraison de la question économique hebdomadaire (Questekki) du président du mouvement Tekki insiste sur l’impératif de la transparence dans la gestion des ressources naturelles, dans le contexte du coronavirus. Pour Mamadou Lamine Diallo, la transparence est l’arme décisive contre cette pandémie qu’il assimile à un produit de la nature qui agit comme un prédateur à l’image de ceux de l’économie mondiale.

La bataille contre le coronavirus exige, à cet effet, la transparence de tous, autant de celle des citoyens venant des zones à risque qui doivent se signaler aux autorités sanitaires pour leur suivi, que du reste de la population qui doit respecter les consignes des autorités. Cette transparence abhorrée par les prédateurs et dont le peuple a tant besoin pour sa sécurité et sa survie.

...Prenant prétexte des propos de Jacques Attali qui compare le coronavirus à un tsunami économique mondial qui requiert de prendre la mesure de ce qui se joue par, entre autres mesures, la transparence qui constitue un moyen sûr d’y arriver, le président du mouvement Tekki affirme que les contributions financières des citoyens et des institutions ne doivent pas répondre à l’émotion. En cause, un manque de visibilité à ce stade sur les dépenses, la gestion des fonds collectés pour une nécessaire reddition des comptes.

Il demande, en ce sens, d’évaluer et de rendre publics : d’abord, les dépenses en matière de santé selon trois scénarios qui tiennent compte de l’impact des mesures prises par le chef de l’Etat ; ensuite, les dépenses connexes de sécurité et autres ; enfin, l’impact économique et financier sur le secteur structuré, les secteurs informels et les ménages. Selon lui, cette transparence de ces évaluations va faciliter une adhésion populaire au financement nécessaire de l’impact négatif du virus et l’intervention de la Banque centrale, de l’UEMOA et de la CEDEAO.

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