Publié le 4 Feb 2020 - 23:40
RÉCÉPISSÉS DÉLIVRÉS À DES ASSOCIATIONS LGBT

La Direction des libertés publiques ouvre une enquête 

 

Suite à une saisine de Jamra et Mbañ Gacce, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a décidé de diligenter une enquête sur la délivrance de récépissés à des associations d’homosexuelles.

 

La requête introduite par l’organisation non gouvernementale (ONG) Jamra et l’association Mbañ Gacce auprès du directeur des Libertés publiques du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a connu une évolution. L’annonce a été faite, hier, à travers un communiqué conjoint signé par les bureaux exécutifs des deux associations.

Le texte indique que le ministre de l’Intérieur a décidé d’ouvrir une enquête sur la délivrance de ces récépissés aux associations d'homosexuelles. Le document ajoute, par ailleurs, que ‘’l'enquête est en cours’’ et que les responsables de la Direction des libertés publiques s’abstiennent de dévoiler le contenu.

Jamra et Mbañ Gacce ont pris acte de la décision du directeur des Libertés publiques. En outre, ils ont salué le fait que la problématique de la délivrance de ces récépissés aux associations d'homosexuelles soit tirée au clair. Pour eux, la situation est devenue pire, puisque Jamra, en fournissant naguère les preuves matérielles de la délivrance de ces récépissés, avait vraisemblablement sous-évalué leur nombre, en faisant état de 16 associations, seulement, d'homosexuels et de lesbiennes.

Mais la réaction d’une ex-fonctionnaire d’une organisation onusienne dans le quotidien ‘’L'Observateur’’ d’hier fait état d’un effectif dépassant la barre de la trentaine, même si elles ne sont pas toutes dotées de récépissés.

L’ONG Jamra et l’association Mbañ Gacce considèrent que ces communautés malsaines ont réussi allègrement à tromper la vigilance de l'État à travers des documents (statuts, procès-verbal d'assemblée générale constitutive, etc.) lors de leur sollicitation de récépissés de reconnaissance légale, en fournissant, pour la plupart, des documents faux en violation du Code des obligations civiles et commerciales.

Les deux associations ne sont pas tout de même satisfaites totalement. Elles demandent la dissolution pure et simple de ces groupes d’homosexuels. Selon Jamra et Mbañ Gacce, ces associations LGBT sénégalaises sont devenues de véritables fonds de commerce pour capter des financements occultes extérieurs et des appuis financiers de certaines représentations diplomatiques, en violation flagrante de leur obligation de réserve.

OUMAR BAYO BA

Section: