Publié le 3 Sep 2020 - 15:52
REPRISE DES COURS A L’UCAD

La mise au point du directeur du Coud

 

Le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar, Abdoulaye Sow, a pris part, hier, à une conférence de presse conjointe avec le recteur de l’université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niasse.  Il est revenu sur la reprise des cours à l’Ucad.

 

Le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar, Abdoulaye Sow, s’est prononcé, hier, sur la reprise des cours en présentiel avortée ce 1er septembre. Il explique : ‘’Il y avait des difficultés. L'Assemblée de l'université avait décidé qu'il y ait une présence graduelle par corps. Les étudiants ont émis des réserves sur les cours en ligne, sur la présentielle graduelle et voulaient que ça soit une présidentielle globale. Nous tous nous sommes convaincus qu'à l'université Cheikh Anta Diop, avec 78 000 étudiants et une capacité de lits de 9 500, c'était presque impossible. Nous avons discuté avec les étudiants, le recteur comme moi. Finalement, parce que ces désaccords, c'était dans le cadre du campus pédagogique, le recteur a trouvé un accord signé par les étudiants et les différentes parties qui ont participé à ce dialogue.’’

Abdoulaye Sow de poursuivre : ‘’Ce document existe. Je peux le mettre à votre disposition. Et ce qui a été dit, c’est de reprendre à partir du 1er septembre, mais chaque faculté va donner sa date. J’ai vu dans un site où on a mis des étudiants devant la direction du Coud pour réclamer des sommes. C'est archi-faux. Ils ont pris des images de départ des étudiants du 14 mars qu'ils ont réactualisées. C’est des fake news.’’

Selon le directeur du Coud, la première rentrée est pour le 3 (septembre). ‘’Chaque faculté définit sa date, du 2 au 7. A ce niveau, il n’y a pas de problème, d'autant plus que des accords ont été obtenus. Les étudiants ont signé ces accords. Dans le campus social, nous avons défini un protocole de fonctionnement qui a été conçu et élaboré avec toutes les amicales d'étudiants. Maintenant, il y en a qui ont voulu chercher des problèmes. Ceux qui ont voulu chercher ces problèmes ne connaissent pas le fonctionnement dans les universités. L'Etat ne fait que tracer un cadrage et après, les assemblées des universités, qui sont souveraines, fixent des dates et des repères, et les assemblées de faculté définissent les dates précises en fonction de leur réalité’’.

De ce fait, à ses yeux, il n’y a pas de problème. 

AIDA DIENE

 

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