Publié le 15 Feb 2021 - 11:38

Saccage Stations Total

 

Le Bureau exécutif national du Syndicat national des travailleurs du pétrole et gaz du Sénégal affilié à la CNTS/FC, déplore le saccage de stations-services de Total/Sénégal par des manifestants, le 9 février dernier.

‘’Constatant avec désolation les attaques et saccages de stations-services Total/Sénégal à Dakar et à Bignona, au cours des manifestations citées, le Ben attire l’attention du peuple sénégalais sur les conséquences que pourraient induire de tels agissements et édifier l’opinion nationale et les manifestants censés l’ignorer, la place de Total/Sénégal dans notre économie’’, souligne le syndicat dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’.

En effet, la société Total/Sénégal ne compte pas moins de 800 emplois permanents dans ses différentes unités de production, en plus des 1 600 salariés de ses stations-services à travers le territoire national. A ces emplois directs, s’ajoutent, d’après les syndicalistes, des milliers d’autres indirects constitués de fournisseurs, de transporteurs d’hydrocarbures et autres prestataires.

En outre, le syndicat rappelle que 30 % du capital de Total/Sénégal sont détenus par des citoyens sénégalais et que la quasi-totalité du personnel est sénégalaise, notamment le Comité de direction dont le directeur général sénégalais, tout comme les membres du Conseil d’administration. Le Ben du SNTPGS condamne ainsi ces attaques, ‘’destructrices et injustifiées’’, perpétrées sur des stations-services de Total/Sénégal.

Qui, selon eux, mettent en péril la sécurité des populations et des biens, détruisent l’outil de travail, gagne-pain de milliers de travailleurs. ‘’Les stations-services, dépôts de stockage ou de distribution d’hydrocarbures, de même que la raffinerie, sont des sociétés de droit sénégalais pourvoyeuses de milliers d’emplois directs et indirects. Détruire une station-service, c’est priver des familles de Sénégalais de leurs ressources vitales, dans un pays en transformation où tout est à construire, rien n’est à détruire’’, note-t-il.

 

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