Publié le 10 Oct 2020 - 17:43
SUPPOSE DETOURNEMENT A L’IPRES

La CSA demande le renouvellement du CA 

 

La gestion de l’Ipres est décriée par la Confédération des syndicats autonomes (CSA). Suite à une affaire de détournement, la CSA dit ne pas être surprise et demande un renouvellement du conseil d’administration, pour plus de rigueur. 

 

Depuis quelques jours, la presse fait état d’un détournement de plus de 500 millions F CFA à l’Institution de prévoyance retraite au Sénégal (Ipres). Un rapport d’audit aurait révélé le trou et une vaste mafia constituée d’agents de divers services, directions et agences de l’Ipres. La gestionnaire de tickets à l’Ipres a été écrouée.

Le secrétaire général adjoint de la Confédération des syndicats autonomes (CSA), Abdou Faty, indique que cela ne les surprend pas. ‘’Nous avons tous constaté le supposé détournement à l’Ipres. Cela ne nous surprend pas. Une institution comme la Caisse de sécurité sociale, depuis plusieurs années, son Conseil d’administration n’est pas renouvelé. Les mandats sont terminés et le gouvernement s’est pressé à renouveler le bureau du Conseil économique et sociale. Mais ceux d’institutions aussi importantes que l’Ipres, la Caisse de sécurité et le Haut conseil du dialogue social ne sont pas renouvelés’’, dénonce-t-il.

Selon Abdou Faty, cela a comme conséquence le népotisme, la routine, etc. C’est pourquoi, dit-il, il est important de s’arrêter pour évaluer aussi bien la gestion de l’Ipres que celle de la Caisse de sécurité sociale. A son avis, il est important, pour donner un nouveau souffle à ces institutions, que le chef de l’Etat Macky Sall décrète la fin de ces mandats prolongés et que le ministre du Travail, Samba Sy, prenne ses responsabilités et travaille à renouveler le conseil d’administration de ces différentes institutions.

Si rien n’est fait, pense-t-il, ‘’non seulement, ils ne vont plus être crédibles, mais également, il faut le dire, cela va porter préjudice à cette frange très fragile de la population, à savoir ceux qui ont les pensions, les retraités. Il trouve qu’il n’y a pas de rigueur dans la gestion et seul un nouveau conseil d’administration pourra réévaluer les choses, pour qu’enfin ces personnes qui ont travaillé toute leur vie et qui attendent ces institutions pour les accompagner, puissent être à l’abri du besoin et puissent vivre une retraite confortablement.

 AIDA DIENE

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